En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !

La sentinelle des maudits de Michael Winner.

Pléthore de noms connus à l’affiche de ce film.
Issus de la vielle génération : Ava Gardner, John Carradine, Burgess Meredith, Eli Wallach, Martin Balsam, etc , et d’une plus jeune : Chris Sarandon, Christopher Walken, Jeff Goldblum.
Une distribution attrayante pour un piètre spectacle...

L’intrigue fantastique, de fond chrétien, cousue de manichéisme et de déterminisme, n’est guère palpitante, les acteurs d’une grande mollesse, et la mise en scène, à l’assommante platitude, fait paraître les quelques audaces graphiques (nudité des vieux corps, défilé de freaks) comme de vulgaires plaquages.

Bref, une curiosité dont j’aurai pu m’abstenir…

Quelques Carpenter :
Prince des ténèbres : comment créer une bonne angoisse avec peu de moyens.
New York 1997 et Los Angeles 2013.
Un duo parfaitement réussi, avec le personnage de Snake, magistral dans le choix qu'il fait à la fin du second volet, de tout envoyer chier, plutôt que de choisir son camp dans le cadre de la guerre froide (USA ou un axe mené par Cuba et l'URSS, avec un méchant qui ressemble de façon amusante à Guevara).

Gerontophilia de Bruce LaBruce. J'étais curieux de voir à quoi ressemblerait son premier film grand public, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il passe son épreuve haut la main.
Il signe une belle histoire d'amour, iconoclaste et finalement belle, empreinte d'une réjouissante liberté.

		Citation : World Invasion : Battle Los Angeles de Jonathan Liebesman.

Sympa, mais la fin est quand même assez grotesque.
Ces ET qui voyagent dans l'espace sont finalement bien idiots, face à l'intelligence des USA.

Oui, et puis s'ils voulaient de l'eau, ils n'avaient qu'à se servir dans les anneaux de Saturne : pas la peine de déclencher une guerre interstellaire pour si peu...

La Teen Apocalypse Trilogy de Gregg Araki. Trois films distincts (Totally fucked up ; The doom generation ; Nowhere) : trois films fort différents (le 3e est un hommage aux séries Z de la sf, le deuxième vaut bien mieux que le très surestimé Saylor et Lula et le premier, je l'échange sans hésiter contre tout Larry Clark) dans lesquels on retrouve une rage viscéralement nihiliste, un très beau jeu sur les couleurs qui rappellerait le meilleur Argento.
C'est assez étrange, en revoyant ces films à près de 20 ans d'écart, de voir à quel point ils restent d'une grande actualité.

L'attaque de la femme de 50 pieds de Nathan Hertz.



Même si elle exagère grandement les proportions de la "créature", l’affiche, magnifique, reste à mes yeux ce que le film a de mieux à offrir.
Car hormis quelques plans de la géante en liberté, non denués de majesté, je ne vois vraiment rien à sauver de ce nanar…

May de Lucky McKee.
Cela faisait des années que je ne l'avais pas revu, et mon avis n'a pas varié d'un iota pour autant. Ce film est un chef-d'oeuvre.

		Citation : l’affiche, magnifique, reste à mes yeux ce que le film a de mieux à offrir.

Hélas ^^... sur le thème heu... macrophile, un petit corben sympa, je n'ai plus le nom sous le coude, et un sketch de Fellini dans Boccace 70 - une femme géante, soit, mais une femme fellinienne géante, c'est encore mieux ^^

		Citation : Hélas ^^... sur le thème heu... macrophile, un petit corben sympa, je n'ai plus le nom sous le coude

You're a big girl now, scenar de Bruce Jones

thx

Night moves de Kelly Reichardt.
Un thriller écolo (à rebours de Crichton, rassurez-vous), qui pose la question de l'action directe, de ses conséquences et de ses répercussions, du point de vue des protagonistes. Outre l'excellente prestation de Jesse Eisenberg (vraiment un très grand acteur), j'en retiens également la majesté des paysages de l'Oregon.
Pour une comparaison littéraire, on dirait une rencontre assez improbable entre Manchette (Nada pour la question de l'action directe), Edward Abbey (pour le coté écolo mais moins joyeusement bordelique) et Benjamin Percy pour l'Oregon et sa nature majestueuse.