En 2017, de la séance ciné sois adepte.

Poltergeist de Tobe Hooper.
Produit par Spielberg, avec un scénario coécrit par Spielberg (sans Hooper), sur une idée de Spielberg.

Hooper a donc été très étroitement cornaqué par Spielberg, et l'on a finalement beaucoup de mal à y voir la patte de Hooper, dans la lignée de ses précédents : Massacre à la tronçonneuse, Le crocodile de la mort ou Massacre dans le train fantôme. Le résultat se révèle, à mon sens, assez poussif, malgré quelques scènes intéressantes assez hooperiennes (l'arbre qui s'anime et attaque l'enfant). Ajoutez à cela qu'il a beaucoup plus mal vieilli que ses prédécesseurs, et vous obtenez un film assez oubliable, qui reflète bien, à mon sens, le reflux du cinéma d'horreur dans les années 80*, après les prodigieuses 70's (certes il y a Sam Raimi, mais ça ne vaut pas Suspiria).

*Notamment la fin de la décennie, pour Argento ou Romero, dont le génie s'essouffle définitivement, ne laissant place, au mieux, qu'au talent.

Zombillénium. Excellent. On peut y emmener les enfants...

		Olivier : ses précédents : Massacre à la tronçonneuse, Le crocodile de la mort ou Massacre dans le train fantôme.

Sans doute, ce qu’il a fait de mieux (avec la suite tardive de Massacre à la tronçonneuse).

		Olivier : Le résultat se révèle, à mon sens, assez poussif, malgré quelques scènes intéressantes assez hooperiennes (...).

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		Olivier : un film (...) qui reflète bien, à mon sens, le reflux du cinéma d'horreur dans les années 80

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En étendant au fantastique et à la SF, et sans que soit déconsidérées les responsabilités du public et des studios, on peut dire que Steven Spielberg, agent majeur du cinéma hollywoodien en tant que réalisateur-producteur star, a joué un rôle important dans cet état de fait.

Le schéma du fantastique spielbergien avec héros enfantins* et happy end à tout prix ** n’est pas propice à la noirceur.

* ce n’est pas un mal en soi, mais le fantastique auquel sont confrontés les Goonies et consorts ne sont pas comparables à ceux de L’esprit de la ruche et Paperhouse, par exemple.

** qu’on retrouve jusqu’à Minority report et La guerre des mondes.

Cold in July - De Jim Mickle
Avec Michael C. Hall, Don Johnson, Sam Shepard

Richard Dane tue en état de légitime défense l'homme qui s'est introduit chez lui. Mais le père de l'intrus, ancien détenu, veut se venger.

Un très bon film , ou les rebondissements vont bon train ...

		Citation : Cold in July - De Jim Mickle Avec Michael C. Hall, Don Johnson, Sam Shepard Richard Dane tue en état de légitime défense l'homme qui s'est introduit chez lui. Mais le père de l'intrus, ancien détenu, veut se venger. Un très bon film , ou les rebondissements vont bon train ...

Une excellente adaptation de Joe R. Lansdale, qui a plutôt de la chance au ciné : voir Bubba Ho-Tep (livre hélas inédit dans notre langue).
Un froid d'enfer ferait également un super film.

Un film intéressant, signé Jean-Baptiste Thoret : We blew it
Pas encore vu, mais le sujet devrait intéresser plus d'un d'entre nous !

We blew it , sujet de l'émission Mauvais genres d'hier soir..

The Last Girl.
(Merde ! De quel esprit dérangé par le marketing est sorti ce truc qui ne reprend même pas le titre original emprunté au roman The Girl with All the Gifts, disponible chez l'Atalante dans nos contrées. Et je ne parle même pas de la référence mythologique passée à la trappe.)
Ahem...

Pas mal du tout !
Le renversement de point de vue apporte vraiment un peu de fraîcheur au film de zombie. Ça nous change du sempiternel survival. Et puis, les acteurs sont très bons que ce soit Gemma Aterton, Glenn Close ou Paddy Considine, sans oublier Sennia Nanua, en parfaite ingénue vorace.
Par contre, je m'interroge quand même sur la fin. Ils vont la nourrir avec quoi leur institutrice ? Toutes les ressources alimentaires sont contaminées, non ?

		LeGaidol : De quel esprit dérangé par le marketing est sorti ce truc qui ne reprend même pas le titre original emprunté au roman (...)

Du même qui remplace aujourd'hui "You were never really here" par "A beautiful day" ?

C'est vrai que c'est pénible cette mode de la traduction de l'anglais vers l'anglais-pas-trop-compliqué... plutôt que vers le français.

		LeGaidol : la référence mythologique passée à la trappe

Et passée au-dessus de ma tête. ^^ (elle est loin, mon année de latin...)

Celle qui a tous les dons : Pandore (en fait, "ornée de tous les dons")