En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Les sabots - 1944-1945 - Jean - Pierre Vittori .

Bon, ben moi j'essaie péniblement de terminer Latium II.
On ne m'y reprendra plus.
Juré craché.

		Butch : Je me paye un peu de fantasy avec "Le gnome" de Coney, tome 4 du Chant de la terre. C'est plaisant une petit Michaël G Coney de temps en temps. On n'y pense pas assez.

Un auteur que je connais assez mal (j'avais lu son bouquin réédité aux Moutons électriques, que j'avais trouvé pas mal du tout.
Et ce cycle m'a toujours intrigué.

ENFIN fini le volumineux tome 1 de l'intégrale des nouvelles de Ballard, qui était dans ma PAL depuis fort longtemps. Tout n'est pas impérissable, mais il n'y a vraiment rien à jeter. Et bien sûr, des chefs-d'oeuvre. Je vais attendre un peu avant d'attaquer le deuxième tome, histoire de digérer tout ça.

A la chaine de Joseph Ponthus
Un ouvrage curieux, écrit en vers blancs.
L'auteur y raconte son travail d'intérimaire dans les abattoirs en Bretagne. Une oeuvre d'une impressionnante maîtrise littéraire (on voit que l'auteur est un lettré), sur les conditions de travail absolument épouvantables, qu'il décrit avec une grande humainté. Avis aux amateurs, c'est une oeuvre qui vaut le coup d'être découverte, ne serait-ce que pour son écriture. Certainement l'une de mes meilleures lectures mainstream de l'année.

		Olivier : ENFIN fini le volumineux tome 1 de l'intégrale des nouvelles de Ballard (...) Tout n'est pas impérissable, mais il n'y a vraiment rien à jeter. Et bien sûr, des chefs-d'oeuvre.

Ces nouvelles constituent véritablement ma madeleine de Proust en littérature SF.

À chaque fois que j’y repense, je me revois devant les étagères des deux mêmes librairies, me demandant sur quel recueil Présence du Futur ou J’ai Lu je vais jeter mon dévolu...

Pourtant, j’avais été introduit à la lecture de la SF auparavant, par les œuvres de Ray Bradbury, mais elles ne me provoquent pas les mêmes réminiscences : il faut croire que la charge du virus ballardien, plus virulent, m’aura laissé des séquelles ... ! ^^

Children of Time de Tchaikovski : tres bon ,surtout dans sa premiere partie , j ai trouve la fin un peu rapide , mais rien de redhibitoire . Les themes m'ont evoque pas mal de choses connues ( Simak et ses fourmis dans demain les chiens , Vinge et les araignees dans Deepness in the sky ,Card et son Homecoming saga. ), mais tres trest bien digerees . Dans la foulee j 'attaque donc Children of Ruins .Je tique un peu sur certain twist , mais c'est aussi bon .
Un petit apparte avec Six mois, trois jours de Charlie Jane Anders , receuil de nouvelles sympa , sans plus .Melange de SF parfois curieusement datee , de fantastique leger . LA plus belle reussite reste ppur moi la premiere nouvelle , bien plus originale que le reste ( et qui etait deja disponible en VO sur les sites qui vont bien ...)

Parenthèse historique avec Albert Sanchez Pinol. La peau froide du même était un excellent roman fantastique, mais là l'auteur catalan s'est surpassé. Il opte pour le registre autobiographique, donnant la parole à Marti Zuvinia, un fils de marchand catalan, ingénieur militaire formé par Vauban, trouillard et jouisseur par nature qui se trouve plongé au cœur de la guerre de succession d'Espagne et du siège de Barcelone. C'est dramatique, picaresque et grinçant à la fois, rappelant le ton satirique d'un Swift, d'un Tackeray, voire d'unSterne. Cela tient à la fois du roman d'apprentissage, de la fresque historique, de la satire et du règlement de compte. Je recommande plutôt deux fois qu'une.

Deuxième opus de la tétralogie de la "Tragédie humaine", La Profondeur des tombes m'a bien calmé. Ce roman est un véritable camaïeu de noirceur que n'aurait pas désavoué Pierre Soulages. Ouch ! On ne ressort pas indemne de cette quête mortifère, entre folie et déchéance, sur fond de catastrophe environnementale. Et l'écriture est à la hauteur des images qu'elle suscite. Je n'oublierai sans doute jamais la charge de ce buffle au fond d'une galerie de mine.

		LeGaidol : Je n'oublierai sans doute jamais la charge de ce buffle au fond d'une galerie de mine.

Sacrée image que celle-ci !

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Comme lectures du moment, quelques nouvelles horrifiques américaines...
Je projette d'en lire un bon nombre dans les mois à venir, histoire de rattraper un peu du meilleur du genre des dix dernières années.

Je commence par Laird Barron, qui compte trois recueils récompensés aux Bram Stoker et Shirley Jackson awards et au sujet duquel le regretté Lucius Shepard disait " ... one senses that he has the potential to change the expextations of the next generation of readers by elevating the genre to a new standard of excellence."

Avec ça, forcément, j'avais de grosses attentes...
un peu déçues par la lecture initiale de Strappado.
Je trouvai la montée en tension, au milieu de la nouvelle, très efficace (évoquant le torture porn... mais en bien) et l'ultime image, d'une belle poésie macabre.
Cependant, l'exposition m'a parue longuette et la fin, trop abrupte.

Avec The forest, par contre, je n'ai guère de réserves : richesse d'atmosphère et force des sentiments en font un récit d'horreur cosmique de la plus belle eau.

Autre auteur à l'essai (lié à Barron par amitié et échanges créatifs) : John Langan.

Là, la première rencontre fut très positive : la nouvelle Technicolor, en forme de leçon d'un professeur de Lettres analysant le classique de Poe, Le masque de la Mort rouge, qui verse peu à peu dans (encore !) l'horreur cosmique, m'a captivée.

À suivre... ^^

Renaissance planétaire de David Maine (Pierre Barbet )

Les jeux du capricorne, deuxième tome de l'intégrale raisonnée des nouvelles de Silverberg.
Rien lu de renversant pour l'instant, même si cela reste de bon niveau.