En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre

Furiosa : a Mad Max saga de George Miller.

Mes quelques a prioris ont vité été balayés et je n'ai pas vu les 2 h 30 passer. ^^
J'ai apprécié que ce ne soit pas un Fury Road bis mais quelque chose de plus sinueux, plus exploratoire (la richesse de l'univers s'y prête),.
Le nouvel antagoniste (Dementus le bien nommé) apporte une autre forme de menace.
Les scènes d'action sont une nouvelle fois exemplaires.
(Seul bémol : les dialogues de la confrontation finale, qui je trouvai bien pontifiants.)

Pas de vagues (2024) ..- Un plutôt bon film ,bien interprété , pour un problème d'actualité . Un jeune prof voulant trop bien faire avec ses élèves ,est soupçonné de harcèlement .

"Sous la seine " en streaming , et ben voila un bon nanard a la francaise , bien de chez nous ! Dans son creneau, il est plutot rejouissant , avec une scene finale assez marrante .

Caligula sort (enfin) en director's cut.
Avec son tournage assez rock'n'roll. Avis aux amateurs d'orgies non simulées !

On en parlait dimanche dernier dans l'émission Mauvais genres.

Le sujet, le casting, les décors... Je suis tenté.


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Revu Pulsions (Dressed to Kill) de Brian De Palma.

Je me souvenais que ce thriller était sexuel, mais pas à ce point...
(J'apprends qu'avant quelques coupes, le film avait été classé X.)
Qu'une actrice américaine du standing d'Angie Dickinson accepte, à cette époque, un rôle aussi osé était improbable ; au bout du compte, elle estimera qu'elle y livre sa meilleure performance, et je lui donnerais raison.
Entre ce personnage de femme allant sur la cinquantaine, qui exprime ses frustrations et assume ses désirs, et celui de l'escort girl, indépendante et débrouillarde, tenu par Nancy Allen (actrice au propos de laquelle j'avais souvent quelques réserves et qui trouve ici son meilleur rôle, spécialement écrit pour elle par son mari), difficile d'accréditer l'accusation de misogynie qui subit le film à sa sortie.

De Palma, qui allait enchaîner avec son chef-d'œuvre, Blow Out, était alors au sommet de sa maîtrise de la mise en scène.
Le plan séquence dans le musée, où l'on ne sait plus qui est le chat et qui est la souris, est un modèle du genre, tout comme le montage des scènes de meurtres.
Variation sur le Psychose d'Alfred Hitchcock, le film porte aussi l'inspiration du giallo à la Dario Argento.
La partie de l'intrigue traitant de la nature du tueur peut sembler tirée par les cheveux mais, emporté dans l'élan du film, je m'en suis bien accommodé.

		Citation : Pas de vagues (2024) ..- Un plutôt bon film ,bien interprété , pour un problème d'actualité . Un jeune prof voulant trop bien faire avec ses élèves ,est soupçonné de harcèlement .

Film maladroit. Le prof parait égoïste, et c'est même lui qui met l'élève victime en très mauvaise posture.

		Citation : Furiosa : a Mad Max saga de George Miller. Mes quelques a prioris ont vité été balayés et je n'ai pas vu les 2 h 30 passer. ^^ J'ai apprécié que ce ne soit pas un Fury Road bis mais quelque chose de plus sinueux, plus exploratoire (la richesse de l'univers s'y prête),. Le nouvel antagoniste (Dementus le bien nommé) apporte une autre forme de menace. Les scènes d'action sont une nouvelle fois exemplaires. (Seul bémol : les dialogues de la confrontation finale, qui je trouvai bien pontifiants.)

J'ai vu Fury Road il y a peine quelques jours. Et c'était vraiment top. Ca change des daubes de Marvel ou Disney.

La fièvre, qui n'a pas pris du tout chez moi.
Si je suis d'accord avec le fond (la sanie identitaire, quel que soit son bord, de la nouvelle droite au wokisme, est une imbécillité réactionnaire et un ferment de guerre civile), j'ai trouvé l'histoire poussive, naïve et le twist final arrive comme un cheveu dans la soupe.
Je préfère de loin Baron noir, et ses personnages autrement plus complexes.

Le comte de Monte-Cristo : de l’excellent cinéma populaire, dont le magnifique casting est fidèle a l’énaurme de Dumas.

Deux sœurs de Kim Jee-Won.

Thriller psychologique et d'épouvante, le film fait le lien entre la vague horrifique japonaise et la coréenne qui suivra.
Si certains passages ne dépareraient pas dans l'œuvre de réalisateurs nippons tels que Nakata ou Kurosawa, d'autres portent la marque des productions de genre locales : mélodramatiques plus encore que tragiques, explosives dans l'action comme dans les émotions, et avec des fins à rallonges.
Ce dernier point, qui a d'ordinaire tendance à m'agacer, passe bien ici car tout le récit traite de la confusion (entre réel, imaginaire et surnaturel), avec des personnages ambigüs ou ambivalents.
Le film est surtout un régal pour les yeux, avec un travail sur le cadre, les mouvements de caméra, la lumière, les couleurs, de tout premier ordre.