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Sujet proposé le 02/01/2024 à 11h44 par Jim |
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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30/08/2024 à 13h58
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| | | | | | Olivier :
Le syndrome de Stendhal d’Argento.
Souvent présenté comme l’un de ses derniers grands films, je le trouve assez surestimé.
Un thriller poussif et bien trop long, au scénario bancal et prévisible, où sa fille joue très mal. Certes, on y trouve quelques bonnes séquences, mais cela ne fait pas un bon film. (...) |
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+1
Un film très inégal, qui capitalise beaucoup (trop ?) sur ses décors florentins et sa formidable séquence d'ouverture (la plongée dans le tableau).
| | | | | | Olivier :
The cardplayer d’Argento.
Excellente surprise !
(...)
Un film à la lumière froide dans une Rome nocturne et labyrinthique, au suspense remarquable, et à la durée parfaite. |
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+1
Passé le visuel des parties de poker qui était déjà ringard à l'époque, ce petit film se tient très bien, avec une héroïne attachante et une belle photo (notamment à la fin, dans le jardin romain).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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02/09/2024 à 15h12
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Everything, Everywhere, All at Once de Daniel Kwan et Daniel Scheinert.
Je suis partagé sur ce film oscarisé il y a deux ans.
Le début m'a plutôt emballé : c'est dynamique, plutôt original dans son traitement des multivers (du moins, comparé aux Marvelleries) et j'ai pris plaisir de retrouver Michelle Yeoh dans un rôle consistant au sein d'un film US, ainsi que Ke Huy Quan.
Cependant, au bout d'une heure (le film fait 2 h 20), je commençais à m'ennuyer...
Parce que la narration est mécanique : une séquence d'action trépidante, une courte séquence émotion, et on répète.
Parce que l'humour essentiellement potache ou geek devient vite lourd (dommage car le multivers permettant d'embrasser plein de registres différents, il y avait moyen de proposer plus de contrastes – en contrebalançant avec des références plus classieuses, en plus de celle faite à In the mood for love).
Du coup, je n'ai plus regardé la suite que d'un œil distrait, trouvant cette thérapie familiale déguisé en conflit cosmique un peu longue pour ce qu'elle avait à raconter.
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En vrac, quelques films vus ou revus pendant ces vacances :
_ Manhunter de Michael Mann, d'après le roman Dragon rouge de Thomas Harris.
Une très bonne adaptation d'un livre qui m'avait beaucoup plu, page turner redoutable autant que réflexion sur le Mal.
Je regrette les chansons 80s trop envahissantes dans la b.o. mais pour le reste c'est de la belle ouvrage.
William Petersen est parfait en Will Graham, mélange de force (contrairement aux autres itérations du personnage à l'écran, on peut croire qu'il a été flic) et de vulnérabilité, tout comme Tom Noonan, tour à tour effrayant et pathétique en Francis Dollarhyde.
Dans le rôle du Dr Hannibal Le kthor (question de droits...), Brian Cox, avec son accent écossais, est fort divertissant.
Le film jouit également d'une remarquable patine visuelle, entre les compositions au cordeau de Michael Mann et la photo atmosphérique de Dante Spinotti.
_ Je suis vivant ! ( La corta notte delle bambole di vetro) d' Aldo Lado.
Premier du futur réalisateur du saisissant La bête tue de sang froid, c'est un petit giallo tourné à Prague, qui manque peut-être un peu de rythme mais reste agréable.
Le point de vue est original : le héros est à la morgue, en état de catalepsie, et fouille sa mémoire à la recherche de ce qui l'a mené là, tout en espérant que les médecins réalisent leurs erreurs de diagnostic avant son autopsie.
_ The Hot Spot de Dennis Hopper, scénarisé par Charles Williams d'après son propre roman, Hell Hath No Fury (paru en Série noire sous le titre Je t'attends au tournant).
Le film reprend fidèlement les figures du film noir : dans une petite ville du Texas (avec sa grand rue, sa banque, son vendeur de voitures d'occasion...), se croisent un escroc trop sûr de lui, une femme fatale et une belle ingénue.
En accord avec son décor et son climat, le récit prend son temps (le film fait plus de 2 h) et ne joue pas tant sur le suspense que sur l'anticipation et la mise en scène d'éléments connus mais plaisamment présentés.
Le casting est de premier ordre, le trio principal (Don Johnson/Virginia Madsen/Jennifer Connelly) étant entouré d'une belle galerie de "gueules".
_ Fleur pâle de Masahiro Shinoda.
Un beau film de yakuzas, tournant autour des cercles de jeu clandestins, remplis de personnages aussi énigmatiques qu'humains dans leurs failles.
Une œuvre qui varie les registres de mise en scène, entre film noir, naturaliste et expérimental, et qui me confirme que je ferais bien de plus me pencher sur le cinéma japonais des 60s.
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dernière édition : 02/09/2024 à 15h15
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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03/09/2024 à 14h00
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Sombre de Philippe Grandrieux.
En son temps, 1998, ce premier film avait enflammé une partie de la critique hexagonale.
Récit de genre (il met en scène un tueur en série sévissant dans les vallées alpines) passé au filtre du cinéma d'"Art & Essai", il affiche dès ses premiers instants une âpreté et une singularité certaines, sa réalisation s'accordant au dérèglement du protagoniste, sa photo travaillant les ténèbres.
Pendant un temps, j'ai cru à la possibilité d'un grand film.
Mais j'ai déchanté à mi-parcours, quand les personnages se mettent à prendre des décisions invraisemblables, que des scènes s'étirent excessivement (procédé classique visant à générer du malaise mais qui parfois, comme ici, ne finit par ne produire que de l'ennui), que des séquences m'apparaissent gratuites (j'ai l'impression que les scènes autour du Tour de France n'étaient là que parce que la course passait dans le coin...)
Au final, j'y vois un gros potentiel gâché
(et ça m'énerve).
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dernière édition : 03/09/2024 à 14h01
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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04/09/2024 à 15h10
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Civil War d’ Alex Garland.
| | | | | | Olivier :
Un président autoritaire a provoqué la sécession de plusieurs Etats, dont certains vont s’allier pour tenter de reprendre Washington.
Nous allons suivre une équipe de journalistes qui vont tenter de se rendre à Washington.
Le film joue à fond le réalisme guerrier, et n’épargne donc pas les scènes violentes, tout en proposant une vision nuancée de l’humanité face à l’anomie.
Réaliste, violent et surtout immersif, un film indépendant qui tire assurément son épingle du jeu, en nous montrant une guerre civile à hauteur d’homme. Le tout porté par la magnifique bande-son de Geoff Barrow de Portishead. |
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| | | | | | tj :
Civil War ... voila un objet tres étrange qui dépeint une amerique complètement déchirée par la guerre civile sans aucun heroisme, ni presque de pathos .On se croirait quelque part en Somalie, en Lybie ou en Irak . A part une courte scene ridicule sur la fin , pas mal du tout... |
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Je rejoins vos deux avis.
C'est très prenant.
Ce qui est paradoxal, avec Alex Garland, qui a commencé comme romancier puis scénariste avant d'être réalisateur, c'est que je trouve généralement bien plus d'intérêt à ses mises en scènes qu'à ses histoires, souvent bancales. Là, il n'y a guère que quelques scènes du final qui m'ont gêné : c'est pourquoi j'ai pu l'apprécier.
PS : je regrette le choix marketing d'insister, au travers des affiches du film, sur l'aspect de guerre des USA, alors qu'effectivement le récit se veut plus universel et aurait aussi bien pu se situer dans un autre pays.
Du coup, la figure des photojournalistes, cœurs battants du film, est mise de côté.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 04/09/2024 à 16h47
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