En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre

Je viens de voir Upgrade, film de Leigh Whannel (2018). Plutôt bien. Très "whannelien".

Un film sur les dangers des IA, un peu trop technophobe. Le mec qui a construit la puce se prénomme Eron... un peu comme "Elon". Pas très fin.

J'ai vu Dark City. Très bien. Il y a vraiment une esthétique forte. Et, contrairement à beaucoup de gens, je n'ai jamais eu aucun mal à comprendre : il s'agit du pouvoir de l'imagination.

		SG-LYON : (...) Dark City. Très bien. Il y a vraiment une esthétique forte. Et, contrairement à beaucoup de gens, je n'ai jamais eu aucun mal à comprendre (...)

Vu à sa sortie, je n'ai pas souvenir que le public le trouvait difficile à comprendre...
L'esthétique est effectivement marquante (les images de transformations architecturales restent impressionnantes).
Je garde un bémol sur la fin où le déchaînement des pouvoirs du héros me paraît conclure l'intrigue de façon trop facile et grossière
(le même reproche peut s'appliquer, à la même époque, à Matrix – qui par ailleurs recyclait quelques décors du film de Proyas).


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Dressé pour tuer (White Dog) de Samuel Fuller, d'après le roman de Romain Gary.

Ce brûlot anti-raciste, retiré des salles américaines une semaine après sa sortie, achève la filmographie de son réalisateur avec force.

Au début j'étais mitigé, la caractérisation de l'héroïne me semblait bien sommaire et la première agression du chien inutilement spectaculaire, mais ensuite, avec l'arrivée de Paul Winfield et Burl Ives et les périlleuses tentatives de déconditionnement du chien, le film trouve vite son ton et devient puissant, sans concession, porté par une mise en scène directe et diablement efficace.

"This is not a method, this is a provocation!"

Tu ne te sers plus de ce couteau, Norman ? J'irais bien me trancher une pomme...

Speak no evil : deux couples sympathisent lors de vacances italiennes.
Les campagnards invitent les Londoniens chez eux, dans le Dorset, aka paumé au milieu de nulle-part.
Les campagnards paraissent d’abord bourrus, et le mari devient de plus en plus impulsif. Doute ou paranoïa, le film reste ambigu et l’ambiance rurale et suffocante rappelle singulièrement Les chiens de paille.
Un excellent thriller tiré au cordeau, porté par des personnages remarquables.

		Olivier : Speak no evil.

À peine deux ans après le film original, la machine à remake US tourne bien...

De ce que j'ai lu, les fins des deux versions sont bien différentes.

Ne dis rien : J'ai regardé la version de 2022 hier soir que j'avais déjà vu , même si ça peut sembler un peu long , ça monte en puissance et la fin est épouvantable .

Je précise que ce n’est pas un remake, mais un film qui rappelle parfois le film de Peckinpah.
Il tient d’avantage du thriller psychologique.

		Olivier : Je précise que ce n’est pas un remake, mais un film qui rappelle parfois le film de Peckinpah.

J'entends que ce n'est pas un remake du Peckinpah, même si tu fais bien de dire qu'il y a des parallèles entre ces films
(le remake de Straw Dogs existe, mais je ne me risquerai pas à le regarder...)

Cependant, c'est quand même bien un remake, du film danois de 2022 que bruss a revu.


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House of Sand and Fog de Vadim Perelman.

Un mélodrame très appuyé, qui plaira surtout aux amateurs du genre.
Les acteurs sont très bien (quand entre deux navets il trouve un rôle à sa mesure, Ben Kingsley peut être grand).

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Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski.

Les ballets aériens sont toujours très cinégéniques ; ça permet de faire passer de gros problèmes de scénario.

Sambre, une série en 6 épisodes inspirée du violeur de la Sambre.
Amateurs de noir, vous pouvez foncer !