En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre

		Citation : Le Comte de Monte-Cristo (2024) Si vous n'avez pas lu le livre ou que vous connaissez peu cette histoire , vous ne serez pas déçu , sinon cette version peut surprendre ou déplaire les puristes .

J'ai beaucoup aimé cette adaptation aussi, notamment son casting irréprochable. Concernant l'histoire, il y a facilement de quoi faire une trilogie. Donc faire des coupes pour que tout tienne dans un film ne me choque pas.

Fire in the Sky de Robert Lieberman.

J'ai beau être friand du cocktail horreur/SF, les histoires d'enlèvement par les extraterrestres me provoque presqu'à coup sûr des sourires en coin plutôt que de délicieux frissons d'angoisse...
Autant dire que même si ce Fire in the Sky m'était présenté comme un classique du genre, je l'approchais avec circonspection.

Au bout du compte, je trouve que c'est une réussite, clairement ce que j'ai vu de meilleur en la matière.

Pas un chef-d'œuvre, à cause de de certains passages trop convenus dans sa partie dramatique (où les protagonistes sont suspectés d'avoir tué leur compagnon disparu), mais néanmoins une œuvre marquante par l'efficacité de ses scènes horrifiques, à l'ambiance malsaine.

Late Night with the Devil de Colin et Cameron Caimes.

Un plaisant petit film d'horreur satirique, prenant la forme d'un late show des 70s dont l'animateur en manque d'audience tente d'invoquer un démon au travers du corps d'une jeune fille.

La couleur retro bien rendue se double d'un visuel original lorsque les forces sataniques se déchaînent.

Je regrette juste un final qui aligne de petites saynètes gigognes sans grand intérêt.
Cela vise peut-être un effet cumulatif, intensifiant : ça m'a procuré un ressenti opposé.

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Ammonite de Francis Lee.

Le film prend pour personnage principal la paléontologue autodidacte anglaise Mary Anning, qui découvrit le premier fossile complet de plésiosaure (ainsi que la nature des coprolithes).
Le scénario lui imagine une liaison saphique avec une jeune bourgeoise en convalescence dans son village.

Sorti un an après Le portrait de la jeune fille en feu, sa trop grande similarité explique sans doute en partie qu'il soit largement passé inaperçu lors de sa présentation au Festival de Cannes.
C'est dommage car ça reste un beau petit film, sensible, portée par deux excellentes actrices : Kate Winslet et Saoirse Ronan.

(Contrairement à ce qu'on pourrait peut-être penser, les scènes de passion charnelles se révèlent plus crues que celles de son pendant d'outre-Manche... : ça n'a certainement pu qu'amplifier l'ire des quelques-unes, qui trouvèrent scandaleux qu'on puisse seulement douter, ne serait-ce qu'en fiction, de la stricte hétérosexualité de leurs ascendantes !)

... Comme la Lune de Joël Séria, avec un Jean-Pierre Marielle au sommet de son art (qui porte la robe de chambre comme personne !), en mari volage qui a plaqué sa femme, sa fille et son boulot pour une nymphomane prospère qui l'entretient et le choie.
Un film qui rappelle la liberté de mœurs d'un Blier (et d'une France libérée du gaullisme), porté par des dialogues succulents et une fin d'une ironie remarquable.

Du cinéma à l'ancienne, qui tranche agréablement avec le cinéma contemporain souvent bien trop prude, aseptisé et assommant.

Juré numéro 2 de Clint Eastwood.
Il y revisite le film de procès, en faisant d’un juré le coupable du crime qu’il doit juger.
Un excellent film qui mêle suspense et choix cornélien.

Blastfighter de Lamberto Bava.
Un pur bijou du cinéma d'action des années 80, avec de nombreux clins d’œil à Délivrance. La quintessence du nanar 80's : un régal pour les amateurs du genre (oui, c'est toute mon enfance).

Une vidéo passionnante : Quand le film que l'on voit n'est pas celui que l'on entend, qui analyse à travers 3 chefs-d'oeuvre (Shining, Funny games, Angst et un film que je n'ai pas encore vu The Zone of Interest,), l'impact du décalage entre bande-son et images.

Merci pour le lien, Olivier. Le sujet m'intéresse.

Je n'ai toujours pas vu Angst (que tu conseilles souvent) mais ça viendra !

J'ai par contre encore bien en tête La zone d'intérêt
(des films vus en salle cette année, c'est un de ceux que j'ai préféré).

The Substance - (2024)
Synopsis :
Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit :
Il a changé ma vie. Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite.

2h20 , c'est très long , un début ou l'on voit les "corps parfait' " Demi Moore est encore bien foutue ...
La suite , c'est grand guignol avec du pompage sur de nombreux films : alien , Elephant Man , la Mouche, Carrie ..
Bien dégueu quand même , tout ça pour rester belle ....

Dobermann de Joël Houssin.
Le premier long-métrage du réal avait, à l'époque, soulevé des polémiques à cause de sa violence.
Le film a franchement bien vieilli, avec sa rage juvénile et ses personnages bien trempés (notamment l'excellent Romain Duris, certainement l'un des meilleurs acteurs du film).