En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

		Citation : Personnellement, je ne suis pas fan du style, façon BD.

Sans compter le vaisseau rose.

Le rose du vaisseau est un contre-sens.

La mère, telle qu'elle est dessinée, en robe de soirée au décolleté profond, renvoie plutôt à celle de Tiptree, figure des salons de l'intelligentsia chicagoane, qu'à celle du héros de la nouvelle, pionnière de l'espace.

Mother in the sky... n'étant pas le texte qui sera repris dans la revue, les nouveaux lecteurs ne pourront s'en rendre compte.

En outre, je trouve que la remarque d'une forumeuse du Bélial sur le possible effet repoussoir de la couverture, pertinente. Certains lecteurs, et surtout certaines lectrices, qui ne connaîtraient pas encore Tiptree pourraient passer à côté de la découverte d'une autrice dont l'œuvre résonne pourtant fortement avec les problématiques de genre qui les intéressent aujourd'hui.

Alice Sheldon était une personnalité complexe (et, à mon yeux, fascinante) et il serait dommage qu'une simple illustration de couverture incline à des a prioris trop éloignés de la réalité.


Pour en revenir à la nouvelle : elle m'a beaucoup plu. ^^

J'y trouvai comme une verve bestérienne (avec de possibles références à Terminus les étoiles..), de nombreux rebondissements, et des émotions diverses : humour, tristesse, satire.

		Citation : Le forum du Bélial a dévoilé la couverture, qui divise. Personnellement, je ne suis pas fan du style, façon BD. Pour ce qui est du motif, je m'interrogeais et – coïncidence – j'en trouvai la justification dans le vieux Galaxie auquel Jean-Daniel Brèque fait référence.

Pourquoi ? Je n'aime pas non plus le style BD mais j'aime le style "space onirique".

Comme pour les BD, les illustrateurs de couverture devraient s'associer à des romanciers ou scénaristes.
Par contre je suis contre toute forme de censure ou de chartre "de bon gout"

Enfin, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Je vais relire Vol 727 pour ailleurs

		soleilvert : Par contre je suis contre toute forme de censure ou de chartre "de bon gout"

A fond d'accord. Je suis contre le néo-puritanisme.

Quand je dis BD, je pense à des styles graphiques proches ou dérivés de la bande dessinée franco-belge, des comics classiques ou des premiers mangas populaires à l'international.
Bien qu'ils puissent être au service d'histoires graves, ils m'évoquent d'abord une certaine légèreté, un côté pop, voire pulp ou kitsch...

Or l'important pour moi, avec ses couvertures de revues qui mettent en avant un auteur, c'est que l'image véhicule suffisamment l'esprit de l'œuvre (telle que je le conçois...)
La "beauté" de l'illustration est alors secondaire...
Et même si Tiptree utilise volontiers les motifs de la "quincaillerie SF", elle fait toujours passer, plus ou moins explicitement, des considérations profondes, sensibles ou provocantes (non sans humour, certes).

Dans le cas présent, le style choisi m'apparaît inapproprié (j'aurais plutôt vu ça sur du Douglas Adams, par exemple) et c'est ce qui me gêne.

Cela dit, j'achèterai la revue, plus tôt que tard, et n'hésiterai pas à l'"exposer" sur ma table de nuit. ^^

La couverture me fait plutôt penser à une couverture de comics, type Strange, Nova ou Spidey (que l'on achetait dans les années 80).
Le visage est totalement loupé, avec mention spéciale pour les lèvres. A-t-on besoin de lui mettre de tels seins, aussi mal dessinés, aussi volumineux et apparents ?
Et pourquoi cette peau diaphane ? A-t-on besoin d'un tel contraste avec la robe ?
Sans oublier cette rivière circulaire d'étoiles de pacotilles, sous le plus gros soleil.

Tout cela me laisse l'impression d'un glisser-déposer paresseux fait sur Canva.

Je viens de finir Vol 727 pour ailleurs, histoire de deux femmes qui échangent leur servitude contre une autre. Ca tape encore plus fort que Houston, Houston, me recevez-vous ?
Graphiquement, je ne vois pas un dessinateur capable de rendre la force et la subtilité des textes de Tiptree. A un moindre degré c'est le problème que je rencontre avec Solaris

		Citation : Houston, Houston, me recevez-vous ? subtilité

y a de l'oxymore dans l'air non ?

Pas faux