En octobre, lis de sf sans opprobre

		Franz : dans la collection du grand Bob [...] 2 autres bouzes galactiques [...] : les déportés du cambrien et Tom O'Bedlam.

Je ne dirais pas qu'ils sont bons, mais je leur trouve quand même quelques qualités.
Dans le premier, le cadre et l'atmosphère qui s'en dégage.
(j'avoue ne pas m'être posé la question "Pourrait-on respirer au Cambrien ?")
Dans le second, les visions du héros, qui me procurèrent ma dose de sense of wonder.
On pourrait dire que ce qui me plait, ce sont des éléments de déco ^^. Ça ne rattrape le manque d'intrigue et de personnages bien construits, c'est sûr ; mais ça me suffit pour ne pas les ranger dans la catégorie des bouzes galactiques...

		Olivier : la préface de Klein au Livre des crânes

Très intéressante, cette préface
(qui prend des directions inattendues)

		Olivier : La touche finale de Richard Matheson. .

Un de mes volumes préférés de la série.

À son sujet, j'ai souvent rencontré des critiques telles que celles-ci (tirées de la chronique de nooSFere ) : "On ne peut pourtant s'empêcher de se dire que l'auteur nous a habitués à plus d'originalité, à plus de mordant que cela..." ; "il apparaît toutefois évident que le meilleur du texte court mathesonnien est à chercher dans les tomes antérieurs." ; "du Matheson en petite forme".
Personnellement, je trouve que Richard Matheson y fait montre d'une maîtrise impressionnante de l'art de la nouvelle de fantastique et d'angoisse, avec une remarquable économie de moyens, sans fracas, presque sotto voce.

Terminé les 3 reliques d'Orvil Fisher c'était mon premier Thierry Di Rollo et ce sera aussi le dernier.
J'ai rarement (jamais ?) connu d'oeuvre aussi pauvre, y'a rien à l'intérieur malgrès que l'auteur ait essayé de lui donner une fausse connotation philosophique à 3 sous. Je suis sur que certains arriverons, eux, à trouver un certain fondement voir une certaine raison d'être à tout ce fatras mais moi je me suis fait ch... à mort.
Je me suis dit "la fin, c'est à la fin que cela va se passer"... et ben non rien, zéro.
Je dois pas être équipé pour ce genre de lecture... probablement trop intellectuelles pour moi.

Personnellement, je m'ennuie vaguement dans Black out, de Connie Willis. Les personnages sont toujours aussi attachants que d'habitude dans Willis, mais pour l'instant je ne vois pas vraiment en quoi c'est de la SF : bon OK c'est le même univers que Sans parler du chien, pour ne citer que lui, donc basé sur le voyage d'historiens dans le temps, mais à part ça... Enfin, je vais continuer ma lecture bien sûr, mais bon...

En relisant mon message d'hier je me rend compte que je dois lui apporter une explication complémentaire .
Tout d'abord quand je dis qu'il se passe rien je veux dire qu'il n'y a pas véritablement d'histoire à suivre, chaque épisode de la vie du personnage central (pour ne pas dire le héros) est dépouillée d'interet, on y cherche un fil conducteur que l'on ne trouvera jamais, on y rencontre des personnages qui semblent aussi inutiles que grotesques qui posent tous LA question qui doit être le sujet du livre et à laquelle j'ai essayé de trouver un sens sans y parvenir jamais.
Alors quand on lit un bouquin ou il ne se passe rien de passionnant et dont on ne comprend pas le fondement même et bien on respire quand c'est fini et on se promet de ne pas y retourner.
Bon voilà maintenant je suis pret à admettre que c'est moi qui comprend rien mais à condition que quelqu'un qui a lu le livre me montre et m'explique.

ENFIN TERMINE JUSTE AVANT LE CREPUSCULE DE KING....
agggghhhh ce fut difficile !!! King est passé du fantastique à l'utilisation du monstre humain et de la vengeance comme moteur de recueil alors que cela est aux antipodes de ses convictions.

green war de Ligny, chez Lokomodo

		Citation : Personnellement, je trouve que Richard Matheson y fait montre d'une maîtrise impressionnante de l'art de la nouvelle de fantastique et d'angoisse, avec une remarquable économie de moyens, sans fracas, presque sotto voce.

Il est vrai que Matheson y écrit d'avantage pour faire vivre sa plume plutôt que pour vivre de sa plume, d'où l'absence criante de textes alimentaires. D'excellentes surprises, et une grande maitrise, mais aussi quelques déceptions, au premier rang desquelles Duel, par rapport au téléfilm qu'en a tiré Spielberg.
J'ai continué en enchainant avec Miroir, miroir, et je suis tout à fait d'accord avec Ecken : un recueil qui n'ajoute ni ne retranche rien au génie de l'auteur.

Puis est venu Un vaste monde, le petit dernier des Walking dead. Un album de transition, qui annonce de l'espoir mais aussi des troubles à venir.

Je m'en vais continuer avec Silhouette du scandale de Marcel Aymé

La Horde Du Contrevent, paraît que c'est bon

Non, c'est nul...

Lu La quête de l'oiseau du temps ces derniers jours : en dépit d'un début assez convenu, l'ensemble tient très bien la route et s'avère assez passionnant – je le conseille à tous ceux d'entre vous qui seraient passés à côté, fans de fantasy ou pas...

		thope : La Horde Du Contrevent, paraît que c'est bon

		BC : Non, c'est nul...

Je propose en mémoire à Roland C. Wagner de brûler chacun un exemplaire de La Horde du Contrevent. J'ai brûlé le mien depuis longtemps mais j'en volerai un pour participer.