LECTURE DE SEPTEMBRE : force pas sur le gingembre !

Fini impresario du troisième type de Scalzi, Lisbei, je suis un brin déçu
j'en ai fait une petite chronique ici
http://blogajesskaan.blogspot.com/2011/09/impresario-du-troisieme-type-john.html

j'ai entamé l'antilegende de Fabien Clavel, puis je me lancerai dans le camp des saints, version 2011.

		Olivier / corrigé par ElJusticiero : Le vin de la violence de James Morrow, son premier roman / Euh… hum…

Aurais-tu trop vite lu sa page sur BDFI : titres en français d'abord mais classement chronologique basé sur la V.O. ?

		Olivier : la concision sardonique de Cité de vérité.

4ème de couverture :
"Quand on habite Veritas, il est impossible de mentir : à dix ans, chaque citoyen est conditionné par électrochoc à dire la vérité en toute circonstance. Et comme l'imaginaire relève du mensonge, avec lui ont disparu le rêve, les métaphores, le cinéma, la religion, la publicité, le maquillage, le père Noël... les « déconstructeurs » ayant pour fonction de traquer et détruire toutes les formes de fiction héritées du passé. Jack Sperry est un de ces censeurs sans complexe. Jusqu'au jour où il apprend que son fils est atteint d'une maladie incurable et ne peut se résoudre à lui avouer la vérité... [...]"

C'est tentant...

		Lisbei : Je ne savais pas qu'Emmanuel Carrère avait flirté avec la littérature de genre, oupsss.

Aussi par le biais de la biographie romancée :

		Citation : Aurais-tu trop vite lu sa page sur BDFI : titres en français d'abord mais classement chronologique basé sur la V.O. ?

Non non, je suis un peu confus, mais je voulais bien dire la vo.

		Citation : 4ème de couverture : "Quand on habite Veritas, il est impossible de mentir : à dix ans, chaque citoyen est conditionné par électrochoc à dire la vérité en toute circonstance. Et comme l'imaginaire relève du mensonge, avec lui ont disparu le rêve, les métaphores, le cinéma, la religion, la publicité, le maquillage, le père Noël... les « déconstructeurs » ayant pour fonction de traquer et détruire toutes les formes de fiction héritées du passé. Jack Sperry est un de ces censeurs sans complexe. Jusqu'au jour où il apprend que son fils est atteint d'une maladie incurable et ne peut se résoudre à lui avouer la vérité... [...]" C'est tentant...

Et c'est surtout excellent. Une novella diablement bien troussée, avec un superbe retournement du sardonique à l'émotion. Vraiment un superbe bouquin !

La bio romancée sur Dick doit d'ailleurs faire partie de mes prochaines lectures.

Merci, Jim. Merci aussi, Jess. Je ne suis pas spécialement étonnée de ton avis mitigé, je n'avais pas été enthousiasmée moi-même par Impresario du 3ème type : sympa, mais dispensable. Tant et si bien d'ailleurs que je ne n'ai pas cherché à lire son Deus in machina. Surtout après ma grosse déception avec Zoé...

Et je commence Rien ne nous survivra, de Maïa Mazaurette. J'ai du mal... mais c'est sûrement parce que je suis une vieille...

Le jardin de ciment de Ian McEwan

A Lisbei, version mnemos ou l'ancienne parue il y a quelques années ?

Le Mazaurette ? Dans sa version récente chez Folio SF.

Je lis "Mémoria" de Laurent Genefort. Ça se lit assez vite, c'est chouette. Mais il devrait plus travailler l'ambiance : il veut faire une ambiance "baroque" mais on le ressent pas assez...

Hors SF: Les intellectuels faussaires de Pascal Boniface. Une idée de départ interessante concernant les escroqueries médiatisées auxquelles se livrent certains intellectuels pseudo experts, une approche intuitive très fine, malheureusement une illustration par l'exemple plutôt ratée basée essentiellement sur la victimisation de Tariq Ramadan ainsi que sur les franges délicates de l'anti-anti-sémitisme. Cela dit, le BHL-bashing y est plutôt savoureux.

En SF, je viens d'avaler la moitié de Fragment de Warren Fahy: pas ennuyeux du tout pour le moment: c'est Alien réécrit sur le monde perdu de Crichton; le genre de truc qui devrait bien passer à l'écran avec une prod de Spielberg ou de Cameron. Ideal pour lire à la plage ou dans le train.

Bon, fini La séparation de Christopher Priest. Pas mal, mais bon, bof bof... Pas top question sense of wonder... Plutôt litt gen prise de tête intello... Besoin d'un bon space op' qui mette du soleil dans la tête...