Lectures : en 2020, pas de livres vains

Dogs of War de Tschaikovski : miam c 'est du bon ! Excellente chose de rappeler en sus qu'un roman n'a pas besoin de depasser le kilo pour poser un univers de facon credible .
Ender's shadow de Card: tres bon , je me retrouve dans Ender's game !. Je ne crois pas que je vais pousser plus loin vu les synopsis des tomes suivants

Pas de la sf mais de la gystopie vécue : Biribi de Georges Darien, avec « ces cris affreux qui crèvent le silence des bagnes ».
L’auteur y raconte son séjour dans un bagne militaire en Tunisie.
C’est féroce, contre l’armée ou le colonialisme triomphant.

Je ne l’avais pas relu depuis ma folle jeunesse, mais cet auteur, admiré par Jarry, Breton, Pauvert ou Louis Malle (qui adapta son roman Le voleur, offrant son plus beau rôle à Bebel) supporte merveilleusement le poids des ans.

Livre d'or de Tiptree.
La préface est un modèle de frustration : elle dit que vol 727 pour ailleurs est considéré comme un chef d'oeuvre par Silverberg … et tu ne la trouves pas dans le recueil !

A part ça La ligne d'ombre de Conrad

		soleilvert : vol 727 pour ailleurs

Disponible en v.o. ici.

Très intéressante par ses choix narratifs.
Et toujours cette manière qu'avait Tiptree, "cet homme qui comprenait si bien ce que vivent les femmes", d'aborder frontalement la question des genres.

Je l'ai lue hier soir car je voulais pouvoir suivre ce podcast où Michael Swanwick et Kij Johnson discutent de l'art de la nouvelle en commentant, en détails, le texte de l'"auteur".

Merci beaucoup Jim
J'ai une VF dans l'anthologie Nouvelles frontières 1 de 1975

Les songes superbes de Theodore Sturgeon orchestrés par Alain Dorémieux.

Un Sturgeon très décevant, qui reprend de vieux textes des années 40.
Certes, on pourra voir ici ou là quelques traces de l’auteur en devenir, mais cela ne suffit pas.

Après un premier tome fort oubliable, je lis le 2e Retour à la Terre d’Andrevon.
Les textes sont plus courts, et les auteurs beaucoup plus diversifiés.
Après un Jeury proletteur qui tombe à plat, un Jan de Fast délicieusement malicieux et un bon Houssin (dédié à Sternberg), j’attends la suite avec confiance.

L'ogre de Jean Dardi.

Le joueur d'échecs-Stefan Zweig
Typhon-Joseph Conrad