Lectures : en 2020, pas de livres vains

La mort en billes de Gilles Thomas .

À la découverte des nouvelles de William Chambers Morrow avec le recueil Le singe, l'idiot et autres gens.



PS : je mets l'illustration parce qu'elle est jolie mais je lis sur écran ; les textes sont libres de droits.

Neutron d’Andrevon, qui souffle son lecteur dès la première nouvelle.
Ou comment faire exploser l’angoisse puis l’horreur en restituant à merveille l’alarme sonnée par les sirènes, et balancer une chute atroce, digne des meilleures short-short... dans le plus long texte du recueil.

La très belle critique dudit recueil par le regretté Daniel Walther :
[url] https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2827[/url]

Walther comme Andrevon excellait dans les nouvelles, ainsi que dans les critiques.

les Jeux de Rôles, même d'occasion, ça devient hors de prix !!!

(et il y a 3€99 de frais de port) !!!

tiens y a des botwars aussi sur Rakuten .
Sinon l'an dernier je me suis refait les AD&D "historiques " , suite a ma lecture de Art and Arcana, en VO , c'etait tres raisonable comme prix . ... bien inferieur aux prix du neuf actuel .

Sombres soirées chez Madame Glauque - Pierre Siniac .

Terminé L'anamnèse de Lady Star de Kloetzer. Bof.

J'attaque Blade Runner 3 de Jeter.

Andrevon : recueil inégal, dont j’ai assez peu goûté les textes idéologiques, malgré la sympathie politique qu’ils m’inspire t.

J’aîpréféré de très loin les textes les plus littéraires :Il faut bien ynpenser, texte cruel sur l’obsession de la bombe, alors que montent les tensions, jusqu’à ce que la bombe parte.
Dès lors, que faire ?
Se réfugier dans son abri, mais si l’on n’en a pas ? Le suicide ?
C’est un texte bien écrit, où l’angoisse monte, à la fin d’une grande cruauté.
J’ai aussi bien aimé Au coeur de la bombe, errance solitaire et ballardienne dans un monde dévasté, ou Toute la mémoire du monde, qui m’a rappelé la première partie d’Un cantique pour Leibowitz.

Mais je retiens surtout et plus que tout Comme une étoile solitaire et fugitive qui est, je pèse mes mots, l’un des chefs-d’oeuvre de la sf, l’une de ses nouvelles les plus émouvantes, dignes du meilleur Sturgeon.
Nous suivons un jeune mutant dans un monde dévasté, rejetté avec sa mère parce qu’il est vu comme un monstre. Il va donc tout faire pour réussir son rêve, quitter la Terre pour les étoiles, car seules la haine et la désolation lui sont promis sur cette planète retombée dans la barbarie.
C’est magnifique, émouvant à en chialer. Andrevon y mélange avec bonheur le post-apo et le mutant, et la fin qui, sans être une chute, est surprenante et bouleversante.
Un bijou où le désespoir s’adoucit d’émotion et de poésie, jusqu’à bouleverser le lecteur.

La machine perdue de John Wyndham.
Un choix de nouvelles tirées de son best-of.

		Citation : Andrevon : recueil inégal, dont j’ai assez peu goûté les textes idéologiques, malgré la sympathie politique qu’ils m’inspire t.

C'est mon gros probleme avec une bonne partie de la SF francaise de ces annees , lourdingue a en mourir ......