Lectures de Janvier , pour récupérer....

		Lisbei : ma chro de Terminus les étoiles

Merci.

"il est difficile de ne pas songer en le lisant aux belles brutes criminelles qui peuplent les romans de Delany [...]"
Ah, bah oui, tiens, maintenant que tu le dis...

		lacroute : Et perso, en occaz et en poche, l'écho du buzz s'en atténue encore plus..!

Yep !

(Si ce n'est qu'aujourd'hui, le poche est disponible en occaz sur le Net le lendemain de la sortie du neuf...)

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Côté lectures :
- le Livre d'or de Fritz Leiber, lu il y a looongtemps (au point que je ne me rappelle plus si je l'ai lu en entier). Ce dont je me souviens, c'est du sentiment d'être passé à côté... :(

En tout cas, cette relecture commence bien, avec une intéressante préface de Jacques Goimard et la nouvelle Le vaisseau lève l'ancre à minuit, très classique, très belle, rappelant fortement Sturgeon (d'un romantisme qui pourrait tourner à la mièvrerie s'il était mal employé, mais l'auteur y déployait déjà une belle maîtrise...)

- Les yeux de la momie, recueil de chroniques cinéma de Jean-Patrick Manchette.
Ce bouquin-là, je regrette de l'avoir emprunté
... parce qu'il va falloir que je le rende ! ;-]

Divertissant, interpelant, stimulant.
Qu'il dise du mal de films que j'ai aimé (plusieurs Friedkin), du bien de réalisateurs que j'admire (Hitchcock, Welles) ou qu'il critique le Cinéma en général, c'est toujours avec arguments et, me semble-t-il, pertinence.

Manchette, dis-tu..!
J'ai acheté (d'occaz..!) son gros "Romans noirs" en Quarto de chez Gallimard. Une manière d'intégrale.
J'adore sa façon d'écrire qui ne dit rien et qui dit tout, son économie de moyens et cette richesse de résultats, je m’échine à comprendre la manière qu'il a de s'y prendre.

Sinon, je me fais un trip couplé Tardi/Vautrin autour du "cri du peuple": quel bonheur de revisiter une telle fulgurance de l'Histoire.

Et puis, pardon, les razzies: c'était déjà hier, le 19 de ce mois..!

		Citation : Et voilà, tout est dit. Critiquez un livre acclamé par la foule et le couperet tombe sur-le-champ : vous êtes un frustré amère, autant dire un jaloux irascible qui a raté une carrière d'écrivain, jalouse le succès d'autrui et passe sa rage sur les forums à cracher anonymement sur des auteurs populaires. Mais comme je suis un mouton qui n'a pas la force de défendre ses opinions, je rentre dans le rang avec souplesse : J'ai lu tous les livres de Stéphane Beauverger, j'ai vraiment a-do-ré. Le Déchronologue propose une histoire originale bercée par une narration éclatée, volontiers relevée par un style puissant et un vocabulaire percutant. Beauverger est le digne représentant de cette jeune science-fiction française qui renverse les idées, brise les codes et impose un souffle rafraichissant sur un genre poussiéreux et décati. Et en plus quel bel homme, ce qui ne gâte rien ! C'est vous dire avec quelle impatience j'attends son prochain livre !

Bien sûr qu'on a le droit, et le devoir, d'exprimer sa propre opinion, sincère, et tout. Mais ce que je n'aime pas ici, c'est l'impression de condescendance que je ressens à l'égard des gens qui osent apprécier des bouquins propulsés par le microcosme consanguin d'un face. Ce qui revient exactement à ce que vous dénoncez, légitimement, en fait.

Alors, certes, je suis peut être un lecteur médiocre, naïf, adulant le style artificiel et juvénile, et par dessus le marché hautement influençable par les sphères élitisto-fanachistes, mais bon excusez-moi, se taper sur la gueule pour dire que la plèbe beuglante se rue sur Damasio ou Beauverger, c'est vraiment faire preuve d'enfermement, quand on voit le nombre de gens en comparaison qui n'en auront jamais entendu parler, et qui continueront à se goinfrer des dernières séries de fantasy en tête de gondole. Je trouve au contraire que leur visibilité croissante est plaisante, et même si ça ne profite pas à tout le monde, c'est un bon début.

Ce que j'ai toujours aimé sur ce site, c'est que les critiques ne sont que rarement gratuites, mais toujours étayées, expliquées, justifiées. Avec, en dernier et inattaquable argument le pur ressenti du lecteur.

Heureusement qu'il y' a un public pour tous les styles littéraires, du plus simple et efficace (Asimov) au plus dense et riche (Jaworski). Et c'est ce qui fait la richesse de la SF, comme de toute littérature. De là à se jeter des piques pour des différences d'appréciation sur telle ou telle oeuvre... Nous avons peut être passé l'âge, non ?

Nous savons quelles critiques vont le plus se rapprocher de nos goûts et pouvons piocher sans crainte dans leurs fiches, quitte à, de temps à autre, se faire de petites frayeurs en suivant un conseil donné par l'un des autres chroniqueurs, plus élitiste ou simpliste à nos yeux (voire complètement fou ^^). Mais c'est ce qui nous permet aussi de belles surprises parfois.

Et puis, le côté un peu sectaire de la SF et du fandom, cela n'a rien de nouveau. depuis l'Age d'Or, c'est comme ça.

+1. Merci, Fiotox !

Oui +1, CSF possède un atout, une force non négligeable, celle de l'indépendance que ne vient que peu masquer les intérêts éditoriaux.
Autre et dernière chose, "La Horde" devient maintenant presque un Point Godwin dans les conversations SF, et c'est bien dommage.

Fiotox...
Le Sage a parlé :



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Je vais poser une question bête : c'est quoi, un point Godwin ???

Le point Godwin est expliqué ici.

		Citation : Algernon : La Horde du Contrevent, j'ai trouvé ça aussi mal écrit qu'ennuyeux, tellement rébarbatif que je n'ai jamais tenu plus de quelques chapitres.

Le problème n'est pas que c'est mal écrit, c'est que c'est trop écrit.