Leur chef-d'œuvre

		Citation : Un grand oublié, James Blish...

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		Citation : Dan Simmons Après quatre ou cinq géants, un lilliputien à la réputation complètement usurpée amha, chez qui tout sent le fabriqué. Rien de rien...

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		Citation : Robert Heinlein Difficile. Pour moi c'est un sinon LE tout grand de la SF. Je dirais en Terre étrangère.

Sur Heinlein (et non de), il y a le livre remarquable d'Ugo Bellagamba et Eric Picholle : Solutions non satisfaisantes : une anatomie de Robert A. Heinlein
En dépit de sa couverture immonde, ce livre est un véritable joyau d'intelligence, qui permet d'appréhender un auteur dans toute sa complexité, à rebours des caricatures qui ont desservi cet homme remarquable. Et s'il est bien un personnage complexe en sf, c'est sans aucun doute Heinlein !
Ce que montre très bien son recueil Jackpots, notamment sa nouvelle... Solution non satisfaisante,, un texte remarquable, dont la noirceur et le pessimisme tranchent avec la sf parfois un peu lénifiante de Campbell.

Il y a aussi la monographie de Jean-Daniel Brèque sur Poul Anderson.

Il est dommage que la sf française produise aussi peu d'études d'une telle qualité.

_ H.G.Wells : la guerre des mondes , puisqu'il faut en choisir un ...
_ James Blish : ou lu il y a longtemps .. un cas de conscience ?
_ Robert Heinlein : Histoire du futur
_ J.G. Ballard : je passe
_ Greg Egan : ouh en roman c 'est coton .ce n'est pas son fort .Je dirais Diaspora
_ Dan Simmons: Hyperion

- H.G.Wells : La guerre des mondes (lecture unique)

- James Blish* : Villes nomades
* aucune critique d'une œuvre de Blish n'est présente sur le site, un oublié ?

- Robert Heinlein : Une porte sur l'été

- J.G. Ballard ... je passe

- Greg Egan : Axiomatique

- Dan Simmons : / lu avant qu'il ne me tombe des mains / ... je passe

_ H.G.Wells - La guerre des mondes
_ James Blish - Pour l'instant Semailles humaines en attendant d'avoir lu Un cas de conscience.
_ Robert Heinlein - Revolte sur la Lune
_ J.G. Ballard - Vermillon Sand
_ Greg Egan - Axiomatique en attendant d'avoir lu Océanique
_ Dan Simmons - Hyperion

Eh bien, Simmons en prend pour son grade... Je m'y attendais un peu, mais à ce point...


Pour Wells, j'étais curieux de voir qui serait le plus cité entre La machine à explorer le temps et La guerre des mondes. J'aurais misé sur le premier : raté !


Blish, l'oublié, oui. Il faudra que je m'y essaie. Je dois bien avoir quelques-uns de ses textes en anthologies : auriez-vous des nouvelles à conseiller ?

Blish, j'avais chroniqué Les villes nomades sur mon site.Si ça vous interesse - entre deux tentatives d'aller au bout de Prince of Persia - je pourrais les recopier.
Heinlein, j'aurais pu citer En terre étrangère en effet. J'ai relu partiellement Révolte sur la lune, la première partie est rédigée au pas de charge :)

		Citation : Eh bien, Simmons en prend pour son grade... Je m'y attendais un peu, mais à ce point...

Bon, je suis peut-être sévère mais ça m'énerve qu'il soit tellement surévalué. Le souvenir du Gritche dure, c'est sûr, mais le cycle d'Hyperion m'est apparu comme un vaste recyclage un peu creux d'idées et de thèmes inventés par d'autres, avec de gros passages très chiants... J'étais attiré par les thèmes plus horrifiques de l'Echiquier du mal, de Terreur et de l'Abominable, mais après quelques pages de lecture de chacun, je me suis dit invariablement, non, c'est bidon, il va nous balader pendant 800 pages pour pas grand chose... Peut-être du côté de ses nouvelles on trouve des choses moins alimentaires donc plus sincères...

		Citation : Sur Heinlein (et non de), il y a le livre remarquable d'Ugo Bellagamba et Eric Picholle : Solutions non satisfaisantes : une anatomie de Robert A. Heinlein En dépit de sa couverture immonde, ce livre est un véritable joyau d'intelligence, qui permet d'appréhender un auteur dans toute sa complexité, à rebours des caricatures qui ont desservi cet homme remarquable. Et s'il est bien un personnage complexe en sf, c'est sans aucun doute Heinlein !

Dans ma PAL. Heinlein est à mes yeux un des plus grands auteurs de l'histoire de la SF, mal évalué en France parce que popularisé à un moment où dominait disons l'andrevonisme d'extrême gauche. Avec un roman comme Starship troopers (que j'adore) il apparaissait comme un gros facho... Mais avec Révolte sur la Lune, on savait plus si c'était un libertarien ou un bolchevique... Bref un personnage complexe.
Il y a aussi un livre portant presque le même titre que celui que cite Olivier, "Solution non satisfaisante", aux éditions du Somnium, contenant la traduction de la nouvelle fascinante de Heinlein, Solution Unsatisfactory, parue dans Astounding de mai 41, et un dossier magistralement réuni par le même Eric Picholle sur Heinlein et l'arme atomique...

Simmons: je parviens à faire un distinguo de qualité entre ses versants F et SF. Le second ne m'a jamais marqué (inutile de revenir sur les raisons), le second me botte par la part historique documentée apportée à ses récits (même si elle ne laisse que peu de place à la fiction Fantastique). Donc: son chef-d'oeuvre: "Terreur"

		lacroute : Simmons: je parviens à faire un distinguo de qualité entre ses versants F et SF. (...) le premier me botte par la part historique documentée apportée à ses récits (même si elle ne laisse que peu de place à la fiction Fantastique).

Je suis assez d'accord, bien que je n'aie pas lu l'épais Terreur ou encore Collines noires
(dans le cadre amérindien du second, j'ai toutefois lu la nouvelle – antérieure – Coucher avec des femmes dentues).

C'est aussi pour le fond documentaire, historique et mythologique, que j'appréciais les romans de Dan Simmons.
J'avais bien aimé deux titres, dits mineurs, pour cela : Les fils des ténèbres (Ceaușescu ; Vlad Tepes/Dracula) et Les feux de l'Éden (mythologie hawaïenne ; Mark Twain).
À la différence de romans plus récents, la dimension fantastique y était bien appuyée.

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Retour aux nouvelles de J.G.Ballard :

Vous êtes plusieurs à avoir cité le magnifique recueil Vermilion Sands ; et c'était de cet ouvrage que je pensais tirer un titre (mais lequel ? Les statues chantantes, peut-être), parce que le décor y imprègne tellement chaque récit qu'il incite l'imagination à y vagabonder...

Mais finalement, j'opterai pour un texte au cadre plus urbain, comme L'homme subliminal, parce que proposer au lecteur un regard oblique sur notre environnement moderne (technologique et consumériste), c'est un des grands cadeaux qu'offre l'œuvre de cet auteur.