Leur chef-d'œuvre

		Citation : C'est ça. Comme le dit Olivier. Moins versé vers la métaphysique, plus vers l'astrophysique. Mais non sans émerveillement.

Effectivement les deux œuvres sont très proches jusqu'au fameux trip.
Là où Kubrick verse dans un symbolisme ésotérique, Clarke bascule dans le merveilleux scientifique, avec des passages poétiques assez surprenant chez cet auteur plutôt froid. Tout en restant effectivement très scientifique, jusque dans la communication avec les ET. Le monolithe noir a des proportions bien précises, qui font des maths le seul langage universel possible.
Comparer le livre et le film prend alors tout son sens, et permet de voir la divergence entre sciences et septième art, mais surtout entre deux figures radicalement différentes.

2001 est un excellent souvenir de lecture, 2010 un très bon souvenir (la Chine comme puissance spatiale, c'est bien vu, et l'adaptation ciné est une bonne surprise), et 2061 un bon souvenir, quoi qu'un tantinet un peu long.
Mais ces pages sublimes sur l'espace, qui permettent d'en saisir l'immensité non sans une poésie trop rare chez l'auteur, m'ont vraiment marqué.
Quant à 3001, c'est l'une des pires merdes dont je me souvienne. La posface, où il revient sur Kubrick a quelques passages intéressants, tout comme son refus de tout mysticisme, entremêlés de ratiocinations de vieux con aigri.

J'oubliais aussi, parmi les chefs-d’œuvre de Matheson, les scénarios de La quatrième dimension.
Avec le trop oublié Charles Beaumont, il a signé plus d'un épisode majeur, dont celui avec Buster Keaton, qui faisait l'une de ses dernières apparitions.
Ce n'est pas de la littérature stricto sensu, mais son travail de scénariste est un pan important de l’œuvre, au même titre qu'Ellison ou Sturgeon.

Sans oublier son scénario pour l'adaptation de L'homme qui rétrécit, qui reste l'une des meilleures adaptations de son œuvre. J'aime beaucoup l'adaptation du Jeu du bouton , par Richard Kelly (The box), mais il y ajoute beaucoup de choses sans rapport avec la nouvelle, notamment toute la dimension SF.

Un intermède avec cette nouvelle fournée :
_ Tibor Csernus
_ Manchu
_ Paternoster
_ Caza
_ Aurelien Police
_ Boris Vallejo

Bonne idée !

Marie-Christine Forest, à qui nous devons de magnifiques couvertures pour Bradbury :
https://www.noosfere.org/livres/auteur.asp?NumAuteur=-51274

Philippe Cousin :
https://www.noosfere.org/livres/auteur.asp?NumAuteur=451

Jean*Michel Nicollet, qui fit les belles heures de NéO.

Guillaume Sorel.

Sparth.

aussi je pensais à donner votre préféré de chaque illustrateur

En s'en tenant aux illustrations de couvertures en parutions françaises :

_ Tibor Csernus

Malpertuis de Jean Ray :



_ Manchu

Depuis le premier jour où je l'ai vue, son illustration des Monades urbaines de Robert Silverberg s'est imprimé dans mon esprit :



_ Paternoster

L'embarras du non-choix...

J'opte pour L'intersection Einstein de Samuel R. Delany :



_ Caza

J'aime beaucoup sa série sur le cycle de Tschaï de Jack Vance mais si je ne devais garder qu'une illustration, ce serait celle du Troupeau aveugle (t-2) de John Brunner :



_ Aurelien Police

J'aime beaucoup ses illustrations pour l'œuvre de Christopher Priest, en particulier Conséquences d'une disparition et son effet d'optique :



_ Boris Vallejo

Je ne vois pas, pour le moment.
Je vais creuser du côté des parutions étrangères
(où je constate que sur l'illustration du Navire des glaces de Michael Moorcock,
il offre généreusement une cape à col de fourrure à son personnage féminin – hélas, vu le reste de son accoutrement, ça ne devrait pas lui suffire pour supporter les températures polaires...)

Bonjour,
Pour Christopher Priest, je m'apprête à lire "Le monde inverti". Je donnerai mon ressenti ensuite.

Poul Anderson : Je mettrais le premier roman que j'ai lu de lui : "Après l'Apocalypse" paru dans le tout premier numéro de Galaxie-bis en 1966 (oui, je sais, ça ne me rajeuni pas....). Mais je ne parlerais pas de chef d'oeuvre.

R. Silverberg : Alors là, sans aucune hésitation "Les ailes de la nuit" (Roum, Perris, Jorslem et Alvuela aux ailes diaphanes. Une perle !) Et bien sûr "Les monades urbaines" qui est un incontournable.

Jack Vance : Avec lui il y a le choix des chefs-d'oeuvres. "Le cycle de Tchaï", bien sûr, mais aussi "Les mondes d'Alastor", toute "La geste des princes démons" et sans oublier "Les maîtres des dragons" paru dans Galaxie de Juin 1965 et illustré par Gaughan. LesTueurs Califourches, les Horreurs Bleues et les Tervagants son inoubliables.

Ursula le Guin : "La main gauche de la nuit"....à éviter.

Ian M Banks : "Le cycle de la Culture"....du bon et du moins moins bon. Mais certains crient au chef d'oeuvre.

Dan Simmons : Sans hésiter tout "Hyperion" et tout "Endimion". J'ai pris une sacrée claque avec ces romans. Très bons aussi "Ilium" et "Olympos".

J.G. Ballard : Là aussi, sans hésiter, "Les chroniques de Vermilion Sand". Je viens de lire "IGH" et, comment dire ?.... Comment quelqu'un qui a écrit Vermilion Sand peut écrire ça ? Bref..

James Blish : "Semailles humaines".

Ray Bradbury : "Les chroniques martiennes".

Arthur Clarke : Sa série avec P. Preuss "Base Vénus". Du bon Space-Opéra à mon goût.

A.E. Van Vogt : "Les armureries d'Isher" et "Les fabricants d'armes".

Samuel R. Delany : Son premier roman "Les joyaux d'Aptor" est bon. Dans les années 60 je tenais "La chute des tours" pour un chef d'oeuvre. J'ai essayé de le relire dernièrement. Il m'est tombé des mains. Disons aussi "Nova".

_Paternoster : mouaaahhhh

		Jim : _ Aurelien Police J'aime beaucoup ses illustrations pour l'œuvre de Christopher Priest, en particulier Conséquences d'une disparition et son effet d'optique :

+1

Belle sélection ! Ne pas retenir un vaisseau spatial chez Manchu, c'est un esprit anticonformiste ;-)

		Jim : _ Caza J'aime beaucoup sa série sur le cycle de Tschaï de Jack Vance

Battle Caza vs Csernus
Csernus a eu la primeur, autrement dit (dites moi si je me trompe), il y a eu hommage qui rime un peu avec copiage ;-)