|
|
|
|
|
|
Sujet proposé le 14/05/2004 à 22h48 par kgb203 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
23/05/2005
| |
|
|
|
|
2802
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : Pourquoi la science-fiction ?
|
03/06/2005 à 14h23
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Je suis bien d'accord avec toi, Oman, encore que je sois prête à parier que bien des hommes aussi apprécient (peut-être en avançant en âge) que la SF s'intéresse de + en + à l'aspect relationnel, et non plus seulement technologique.
Personnellement, je dis AMATEURE, et non amatrice, parce que je dis auteure... Mais comme d'après la règle sexiste de la grammaire, on devrait dire "une (femme) amateur" (à moi les Chroniques du Pays des Mères, où "Les hommes et les femmes sont toutes égales", pour changer un peu !...), tu dis comme tu veux, Solaris.
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
28/12/2004
| |
|
|
|
|
1523
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : Pourquoi la science-fiction ?
|
01/07/2005 à 09h33
|
|
|
| |
|
|
| |
|
| | | | | | Trévize :
Parce-que cela fait intelligent de lire des livres. |
| | | | | | |
Ca dépend lequel.
Et puis "faire intelligent", ce n'est pas bien important. L'important est d'essayer de l'être encore que chacun pouvant avoir sa conception propre de l'intelligence (surtout de celle des autres, d'ailleurs ;)), cela puisse entraîner des appréciations bien divergentes. ;P
De plus, lorsque certaines personnes nous voient lire des bouquins de SF à la couverture plus que douteuse, je suis sûre qu'elles pensent que nous lisons des bouquins de c.. et je crains que l'estimation de notre QI n'en pâtisse un poil. ;D
Sinon, j'adhère plutôt à tes réponses, Trévize et bienvenue à toi dont le pseudo m'évoque un personnage plein de bon sens et surtout fort attaché à la "liberté mentale" de l'individu.
|
|
| |
|
"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
08/07/2005
| |
|
|
|
|
9
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : Pourquoi la science-fiction ?
|
09/07/2005 à 10h20
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Les premiers romans que j'ai lu, enfant, dans les années 70, ont été des romans de science-fiction. Facile, pour un gamin rêveur et solitaire, de préférer des aventures galactiques palpitantes pleines de zblorgbs et de X-TR12 à un roman de Balzac ou une oeuvre de Racine... enfin je crois...
Bien sûr, au début, tout celà était naïf et je voyais dans ces ouvrages innocents le prolongement logique des héros d'aujourd'hui mettant le pied sur la lune. J'étais plein de confiance en l'avenir. La vie allait rapidement devenir interstellaire pour le plus grand bien de tous, car l'homme, fondamentalement bon et sage, ne peut qu'être promis à un avenir glorieux grâce à son génie scientifique. (salut au drapeau et hymne de votre choix).
Seulement voilà, le petit garçon devenant ado fouille dans les rayons, et bien vite entre ses mains se retrouvent des ouvrages tels que "un bonheur insoutenable" d'Ira Levin, ou bien "Farenheit 451" de bradbury... et d'anti utopie en anti-utopie (les monades urbaines, le monde des A, orange mécanique, le meilleur des mondes et tant d'autres...), de briseurs de rêves en démystificateurs, le voile se déchire et mon âme tourne noire au spectacle de la véritable nature humaine ainsi révélée. No Future. bienvenue dans les années 80. Prêt pour le cyberpunk, où la science-fiction ne fait plus rire, ne fait plus rêver. La science-fiction, c'est l'angoisse et le désespoir, car elle est réelle, ici et maintenant. Ou dans pas longtemps.
Pour moi, la science-fiction, c'est une forme de résistance. Résistance au ballet bien orchestré de la propagande médiatique et de la non-pensée unique. Résistance au mythe de la réussite économique, du productivisme et de la "croissance". Résistance aux discours creux des hommes politiques, simples marrionnettes aux mains des multinationales toutes puissantes et insaisissables. Résistance au mensonge de la libre concurrence là où il y a entente entre les plus riches pour réduire en esclavage l'humanité toute entière.
Science-fiction, disiez-vous ?
Non. Ici et maintenant. Voilà ce que nous disent ces romans.
Mais attention. La science-fiction, c'est aussi un business. Un gros chiffre d'affaire. En 30 ans, les rayons de SF en librairie ont bien changé : De trésors d'originalité, de provocation et d'inovation, il ne reste plus guère, face au flot continu de série formatées à vocation purement alimentaire, voire abrutissante.
La saga du Schmourf, tome 9 du cycle 3... Pamela et Boby Ewings vont-ils divorcer ? Vous le saurez au prochain épisode !
Et je ne parle même pas de l'héroic fantasy... hors sujet ? pas tant que ça, car c'est autant d'espace rogné sur le rayon SF, donc moins de choix...
Alors, faites le tri...
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|