|
|
|
|
|
|
Sujet proposé le 08/01/2014 à 17h26 par Olivier |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
17/08/2005
| |
|
|
|
|
5816
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
|
14/05/2014 à 16h52
|
|
|
| |
|
|
| |
|
| | | | | | Olivier :
J'ai tenté de voir Trauma de Dario Argento.
Je crois que j'ai dû tenir jusqu'à la moitié du film, certainement l'un de ses pires navets [...] |
| | | | | | |
Un des pires, en effet ;
néanmoins, son pot aux roses m’a paru assez astucieux.
| | | | | | Olivier :
[...] Asia n'est jamais aussi mauvaise que lorsqu'elle est dirigée par son propre père. Je crois bien que la réciproque est vraie, au moins pour ce film ! |
| | | | | | |
Trauma + Le fantôme de l'opéra + La troisième Mère + Dracula = une belle série de calamités cinématographiques.
Par contre, je trouve que Le syndrome de Stendhal comporte quelques très belles scènes…
|
|
| |
|
"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
|
|
|
|
dernière édition : 14/05/2014 à 16h57
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
12/05/2005
| |
|
|
|
|
3161
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
|
17/05/2014 à 10h10
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Godzilla de Gareth Edwards.
A l'annonce que Gareth Edwards tournait ce film, j'ai eu un peu peur qu'il ne se fasse broyer par la machine hollywoodienne (qui n'est pas Godzilla mais presque).
Eh bien, au final, il n'en est rien. On retrouve la "patte" du réalisateur dans ce film à grand spectacle. Il parvient à s'affranchir des conventions du genre, même si l'on retrouve quand même un enjeu familial, chien y compris (dédicace spéciale à Morca).
La mise en scène de Gareth Edwards ne cherche pas la surenchère sonore et visuelle. Une véritable vision esthétique semble le guider. Des moments de contemplation, où le rythme semble se figer, font irruption au cœur de l'action. Ils permettent d'admirer la beauté du désastre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est dantesque.
Les hommes sont descendus de leur piédestal, ravalés au rang de fourmis condamnés à assister à un affrontement qui les dépasse.
Bref, j'ai passé une excellente soirée.
(En plus, Juliette Binoche en combinaison anti-radiation n'est pas mal du tout !)
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
12/05/2005
| |
|
|
|
|
3161
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
|
19/05/2014 à 17h22
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Gui >> Oui, mais je crois aussi que certains le détestent.
--------
Revu La Compagnie des loups de Neil Jordan. C'est un film dont je gardais un souvenir très fort, l'ayant vu à sa sortie en 1984 pendant une soirée thématique au ciné avec Terminator en première partie.
Bon, ne nous voilons pas la face, les scènes de transformations, notamment les animatroniques, ont pris un sérieux coups de vieux, mais, en dépit de ce léger bémol, les maquillages et l'atmosphère restent plus que convaincants.
Adapté d'un texte éponyme d'Angela Carter, le film est construit autour d'un rêve. Plongé dans un profond sommeil, Rosaleen imagine qu'elle vit avec toute sa famille dans un village au fin fond d'une forêt qui semble infinie. Premier point fort du film, Jordan retranscrit parfaitement à l'écran l'atmosphère du rêve. L'aspect non linéaire de l'action, une succession de tableaux plus ou moins liés. Les paliers entre la réalité et le rêve s'enchaînent sans heurts. La forêt contribue beaucoup à cet effet. Peuplée des jouets de la chambre de Rosaleen, elle s'impose comme un personnage à part entière, une friche fertile peuplée d'animaux considérés comme démoniaques (loups, serpents, crapauds...) qui côtoient quelques lapins blancs (Alice au Pays des merveilles ?). Le rêve est supposé prendre corps dans un XVIIIe siècle idéalisé, mais il est hanté d'anachronismes et de détails disproportionnés.
Le film emprunte aussi beaucoup au conte, en particulier au Petit chaperon rouge. Il en reprend le sens premier, celui dévoilé par Bettelheim. Lorsqu'elle lui conseille de ne pas s'écarter du chemin et de se méfier des loups dont le poil pousse à l'intérieur, la grand-mère de Rosaleen la met en garde contre l'éveil de sa sexualité. En optant pour la compagnie des loups, la jeune fille bascule du côté de la sensualité pour assumer sa sexualité sans complexe.
Bref, je suis bien content d'avoir revu ce film qui, malgré ses 30 ans, n'accuse pas son âge et reste finalement marqué d'une certaine intemporalité.
|
|
| |
|
|
|
|
|
dernière édition : 19/05/2014 à 18h29
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
17/08/2005
| |
|
|
|
|
5816
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
|
08/06/2014 à 17h56
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Quelques visionnages SF (en salle) ou fantastiques (en dvd) :
_ X-Men – Days of future past de Bryan Singer
Je commençais à sérieusement me lasser des films de superhéros ; mais comme j’avais bien aimé les précédents X-Men réalisés par Singer, ainsi que la dernière mouture du personnage de Magneto, je me suis laissé tenté.
Et je n’ai pas été convaincu par ce dernier opus.
Je trouve tout bonnement que malgré tout son potentiel spectaculaire et dramatique, le film ne décolle jamais vraiment.
Même les morceaux de bravoure annoncés (le combat contre les sentinelles en ouverture, avec l’utilisation de portails dimensionnels ; la séquence de ralenti avec Quicksilver) ne m’ont pas emballé : au premier, je préférai, dans un genre proche, le prologue de X-Men 2 ; quant au second, il m’a trop rappelé les excès de Zack Snyder dans ce domaine.
Quelques bons moments (quand Mystique ou Magneto se fâchent ; l’intrusion d’une patine super-8 dans la séquence parisienne) mais un ensemble par trop oubliable.
_ Edge of tomorrow de Doug Liman
Bien trop oubliable aussi, je le crains, mais je ne me suis pas ennuyé et j’ai trouvé ce film-là plus rythmé et plus fun.
Le scénario n’est pas irréprochable (la fin est convenue et les moments d’émotions ne me semblent pas donner leur pleine mesure – je pense qu’ils auraient gagné à disposer de séquences plus longues, plus développées…) mais le spectacle est assez plaisant.
Et puis j’ai bien plus apprécié Tom Cruise dans ce film que dans ses précédents films de SF.
Je lui attache toujours une image de poster boy, dans sa jeunesse et Top gun comme aujourd’hui, la cinquantaine fringante ; alors l’introduction de son personnage, en V.R.P. égaré dans l’armée, m’a d’emblée parue crédible.
Concernant Emily Blunt, qu’est-ce que ça fait du bien de voir dans ce genre de blockbuster un personnage féminin que ne serve pas de simple faire-valoir à la star masculine mais soit traitée comme son égal..!
(Ça ferait presque passer la pilule Oblivion…)
(Presque ^^)
_ Abandonnée de Nacho Cerdà
Un très belle proposition de cinéma fantastique articulé autour d’un concept astucieux et réhaussé d’un travail particulièrement soigné sur les effets sonores et la lumière.
Je mettrai toutefois des bémols sur les maquillages zombiesques (pas franchement mauvais mais à mon avis une classe en-dessous des qualités esthétiques moyennes du film) et le rythme d’ensemble que je trouvai précipité (avec un peu plus de respirations, je pense que l’histoire aurait gagné en angoisse…)
En tout cas, je serai curieux de voir un prochain film de fiction de Cerdà.
S’il y en a un prochain (ce premier date déjà de huit ans ; ce n’est jamais bon signe…)
_ Le cercle infernal, de Richard Loncraine, d’après le roman Julia de Peter Straub
J’étais circonspect dans les premières minutes, pourtant particulièrement fortes par l’horreur de ce qu’elles racontent, car j’avais du mal avec le jeu de Mia Farrow que je trouvai trop affecté.
Mais par la suite je me suis laissé embarqué par cette histoire de hantise simple et puissante, avec une réalisation proche des visages des protagonistes pour en saisir tout le trouble, et une fin terrible.
Et il fallait bien qu’il m’emballe, ce film, pour que je passe outre le transfert dégueulasse de cette édition dvd (2006) !
|
|
| |
|
"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
12/05/2005
| |
|
|
|
|
3161
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
|
09/06/2014 à 10h55
|
|
|
| |
|
|
| |
|
La Révolte des Triffides (The Day of the Triffids) de Steve Sekely.
Je poursuis mon exploration des classiques avec ce long métrage britannique de 1962.
Adapté du roman catastrophe de l'anglais John Wyndham, le film raconte l'invasion de la Terre par une espèce végétale provenant de l'espace. Profitant que la majeure partie de la population a été aveuglée par une pluie de météorites, ces plantes essaiment et se lancent à la conquête de la planète.
Même si les effets spéciaux ont un côté désuet, pour ne pas dire daté, j'ai bien apprécié l'atmosphère de ce film, assez fidèle en cela au roman. Certes, on n'échappe pas aux clichés, les personnages féminins sont particulièrement gâtés sur ce point, mais le scénario donne lieu à des scènes saisissantes, comme ces images des capitales abandonnées, aux boulevards encombrés de véhicules abandonnés, ou ces incendies gigantesques.
En cherchant des informations sur Internet, j'ai découvert qu'il existait une adaptation télé plus récente, apparemment très mauvaise...
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|