|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
09/04/2006
| |
|
|
|
|
2
critiques | |
|
|
|
|
197
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | |
|
|
|
|
|
|
Première parution : 2004
Pour la présente édition :
Editeur : Gallimard Collection : Folio SF
|
|
|
|
|
| | |
|
La critique du livre
Lire l'avis des internautes (7 réponses)
Les extrêmes de Christopher Priest
Teresa Banks, aujourd'hui âgée de 43 ans, vient de prendre une sorte de congé offert par le FBI, dont elle est l'une de leur agent. En effet, son mari, Andy, a été tué par un gangster dans un bled paumé du Texas. Commence alors un voyage qui va la mener au fond de l'abîme.
Elle se rend dans le village anglais de Bulverton qui a été traumatisé par la fusillade de Gerry Grove qui assassina 23 personnes, un an jour pour jour après la mort de Andy. Elle tente de recueillir les témoignages des villageois mais ceux-ci sont peu loquaces. Elle s'inscrit dans un club pour faire des ExEx, ce sont des scénarii qui permettent de visualiser les scènes des grands massacres de manière virtuelle en étant dans la peau d'un des actants (celle d'un individu tué parce qu'il était là au mauvais moment, celle du tueur...).
Ainsi elle affronte plusieurs scénarii éprouvant sur le plan physique et surtout psychique. Elle va remonter comme cela jusqu'à la reconstitution virtuelle de la mort de son mari.
Lire Priest est une expérience littéraire fascinante et éprouvante. On ne sort pas indemne d'un tel bouquin qui interroge la mémoire, la mort, la douleur de devoir se reconstruire après le décès d'un être qui vous est cher, la question de savoir si on peut refaire le passé à travers le virtuel, etc. Intense, sans concession, un livre qui exige au lecteur de s'investir pleinement au coeur du récit pour en saisir toutes les subtilités.
|
|
|
|
On appelle session ExEx la reconstitution d'un crime en simulateur. Ainsi plonge-t-on dans des situations virtuelles proches de la perfection des agents du FBI qui jouent des rôles sans cesse différents lors de vols à main armée, massacres, prises d'otages, meurtres sériels... Ces reconstitutions dites "extrêmes" servent non seulement à former les nouveaux agents, mais sont aussi commercialisées sous forme de jeu. Pour Teresa Simons, agent du FBI, formée par ce biais, la vie vole en éclats le jour où son mari Andy est assassiné. Mise sur la touche, plus ou moins contre son gré, elle décide de se rendre à Bulverton-on-Sea, dans le sud de l'Angleterre, où le jour de la mort de son mari eut lieu un terrible massacre. C'est là, au sein d'une petite communauté traumatisée, que Teresa va faire son deuil et découvrir ce qu'impliquent réellement les "extrêmes"...
Chef d'oeuvre de construction, à mi-chemin entre "Le silence des agneaux" de Thomas Harris et "Les racines du mal" de Maurice G. Dantec, "Les extrêmes" mêle jusqu'au vertige réel et virtuel. |
|
|
|
|
|
Vous aimez ce livre ou cette critique ? Faites-en part à vos amis !
Lire l'avis des internautes (7 réponses)
|