En 2013, on veut des films vachement balèzes !

Jenifer de Dario Argento, sa première contribution aux Masters of horror.
Pour être très franc, on pourrait parler d'un bon boulot de tâcheron, ce qui serait presque un compliment, vu ce qu'il nous pond depuis un bon quart de siècle.
A part quelques plans remarquables (le reflet du visage dans la feuille de boucher au début), il n'y a effectivement pas grand chose à sauver d'une banalité affligeante et insipide.

Vu hier soir le remake de Le Jour où la Terre s'arrêta, qui n'est pas si mal que ça : pour peu qu'on ne prête pas trop attention à la surabondance d'effets spéciaux, à l'action gratuite et aux rebondissements inutiles, ça se laisse regarder même si la réactualisation du thème de départ présente une certaine naïveté – mais celle-ci complimente l'ensemble à sa façon...

Bien sûr, ça ne vaut en aucun cas l'original de 1951 : je m'attendais juste à pire.

		Citation : pour peu qu'on ne prête pas trop attention à la surabondance d'effets spéciaux, à l'action gratuite et aux rebondissements inutiles

:))


Je devais m'attendre juste à ce que c'était... ^^

toi aussi, kiflesfilms avec Unheimliche Geschichten qu'on pourrait traduire par "Contes de l'Etrange" j'imagine ou contes étranges? (pas fait allemand, dsl)-- de 1919, sorti de l'encyclo de Hardy... Hélas, bien du temps perdu - damned faut traduire les intertitres ! : pas une once de SF là-dedans. Strictement fantastique, une série de sketches, sorte d'ancêtre de la 4ème dimension, histoires à chute donc - dont Le Chat Noir de Poe, Suicide Club de Stevenson....

Rien de bien génial à mes yeux qui ne débordent pas d'Unheimliche...

Vu à l'instant Universe (1960), de Roman Kroitor et Colin Low, un film documentaire à tendance expérimentale d'une petite demi-heure qui, dit-on, aurait beaucoup inspiré Kubrick pour 2001.

Pour celles et ceusses que ça intéresse, il est disponible en streaming gratos ici.

je vais voir ça...

Après des années de préparation mentale, j'étais prêt à regarder It Conquered the World et son monstre qui a failli tuer Blaisdell de honte et le public de rire...
Au final, l'ennui est tel que les apparitions de la carotte tueuse sont bien la seule chose de fun qui reste là-dedans...

		Gui : Le Jour où la Terre s'arrêta [...] l'original de 1951

Un classique dont la vision m'a procuré un ennui poli.

Ce que ne dit guère grand chose sur sa qualité intrinsèque : il s'avère que j'ai du mal avec les "vieux" films de SF... (Et pourtant, celui-ci est jeune parmi les vieux. Enfin, j'me comprends...^^)

A propos de The Spiders de Lang, je disais :

		Citation : je ne classe pas ça en SF, comme Hardy le fait par exemple... Je trouve que c'est plus de l'Indiana Jones...

Je suis le seul que ça titille mais l'honnêteté m'oblige à dire que Hardy avait fait le rapprochement - je n'avais lu l'article qu'en diagonale (il dit même qu'il faudra attendre Indy pour voir si bon film d'aventure, grosso modo) - voilà c'est rattrapé.
La méchanceté par contre m'oblige à dire que Indy n'apparaît pas dans son encyclo de film SF, donc CQFD :p

		Citation : Un classique dont la vision m'a procuré un ennui poli

Limite, si c'est poli, on pourra s'entendre si tu avoues que le remake, bien qu'étant dans les moins vieux parmi les plus jeunes (heu...), est bien pire ^^

		Citation : Le Jour où la Terre s'arrêta,

C'est pas la peine d'en rajouter mais j'peux pas faire autrement tellement celui-ci m'a déçu.
Je l'ai trouvé plus ridicule qu'ennuyeux. La fin est grotesque, le début est nul et y'a rien au milieu .

Revu Crash de David Cronenberg d’après le roman de J. G. Ballard.





J’ai longtemps repoussé cette seconde vision (oh, rien qu’une douzaine d’années…^^), pour deux raisons : d’une part, je craignais d’être déçu à la révision de ce film qui fut mon premier contact avec l’œuvre de Ballard (période La foire aux atrocités, pas ma préférée…) ; d’autre part, j’attendais en vain une édition dvd avec commentaire du réalisateur…

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Et bien, je n’ai pas été déçu, tout au contraire ! : )

Dès le beau générique de début (dont je n’avais pas souvenir) et les premières notes de la sublime musique d’Howard Shore, j’ai senti que j’allais de nouveau être bien accroché…

Esthétiquement, j’ai trouvé le film superbe, avec une atmosphère unique, et le trouble des personnages (qui courraient le risque de paraître trop distants au spectateur que je suis) m’a paru très bien rendu.

James Spader et Deborah Kara Unger n’ont peut-être jamais été meilleurs
(Elias Koteas en Vaughan évolue dans un registre plus flamboyant, du type qui me frappe moins…)

Mon seul bémol est d’ordre promotionnel et concerne Holly Hunter, qui tient le haut de l’affiche, au détriment de Kara Unger, alors qu’elle n’a pas le premier rôle…
(Je comprends, ceci dit, pour le prestige du film, que l’actrice, encore fraîchement oscarisée, soit mise en avant ; et elle fut impeccable face aux médias : dans son autobiographie, Ballard lui sait gré d’avoir pris sa défense face à des critiques indélicats…)

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Au final, je tiens ce Crash pour un des chefs-d’œuvre de Cronenberg
(mon préféré après Faux-semblants…)