En 2013, on veut des films vachement balèzes !

ah, Moon ?... Du mal à m'en souvenir... impression mitigée dirais-je... Je n'ai pas d'avis tranché sur l'acteur, ni sur l'actrice que je n'ai jamais vu à l'œuvre.. Je note donc Source Code aussi, si jamais l'occaz se présente...

Coté cinoche, plutôt du polar :
Quatre mouches de velours gris d'Argento : je pense que l'analyse qu'en fait l'excellent Pascal Laugier est vraiment très pertinente : une improvisation free jazz pas toujours réussie voire parfois franchement foutraque, mais diablement audacieuse. Et puis Jean-Pierre Marielle en privé looser et efféminé est parfait.
Cruising de William Friedkin : un polar à l'ambiance envoûtante, qui a le mérite de sortir des sentiers battus. Un peu à l'image de Hammett qui, nous disait Chandler avait "sorti le crime de son vase vénitien pour le jeter dans le caniveau", le caniveau étant ici le sm gay. Une superbe prestation de Pacino.

		Citation : Vu Southland Tales de Richard Kelly. Hélas, c'était bien la catastrophe annoncée ! :((

J'ai vraiment enragé devant une telle bouse : pour moi, Kelly, c'était Donnie Darko et The box. Mais comment a-t-il pu nous infliger une telle purge ?!

Source Code m'a profondément emmerdé, perso : je l'ai trouvé aussi convenu que mou et, au final, assez peu intéressant même si on s'éloigne des poncifs hollywoodiens à base d'action poussive et de SPFX gratuits – disons que dans ce cas précis, la forme donne une impression de profondeur en fin de compte assez superficielle sur le long terme...

J'ai largement préféré Moon, en dépit de ses quelques défauts certes bien réels mais malgré tout moins rédhibitoires.

Source code :
Moi je me mets dans la case "pour".
Surtout dans le contexte actuel.

Oui, il y a des défauts, mais le plaisir sur le moment est réel et cela se revoit bien.

Une des meilleurs surprises SF de ces dernières années en ce qui me concerne.


En fait, sans des films comme celui-là, je n'essayerai même plus de la voir de la SF au ciné/DVD/Cable.
Mais oui, celui là vaut le coup d'oeil.


Gui : spoiler : c'est la fausse happy end ridicule que tu reproches au film, ou autre chose ?

		Bull : En fait, sans des films comme celui-là, je n'essayerai même plus de la voir de la SF au ciné/DVD/Cable.

Je serais assez dans cet état d'esprit... Sans de rares bonnes surprises, je délaisserais facilement la SF récente (et me reporterais encore plus sur les polars/thrillers).


PS : Source code n'était pas dispo à l'emprunt hier soir. Du coup, je me suis tourné vers le passé et m'apprête à revoir Des monstres attaquent la ville (Them !) et découvrir La chair, le monde et le Diable...

Survival of the dead de George Romero.
En un mot comme en cent : affligeant !
Le problème n'est pas qu'il essaie de faire du Tarantino, mais qu'il se soit donné les moyens et/ou du mal pour réussir...

		Olivier : Survival of the dead de George Romero. En un mot comme en cent : affligeant !

-1

Vite oublié mais rien d'honteux, je trouve.

		Olivier : Le problème n'est pas qu'il essaie de faire du Tarantino, mais qu'il se soit donné les moyens et/ou du mal pour réussir...

Sur le moment, je ne vois pas bien ce que cette série B a de plus tarantinesque qu'une autre...





Par contre, +1 sur tes avis concernant Quatre mouches de velours gris et Cruising.

Venant de télécharger Cloud Atlas et ayant beaucoup apprécié la version écrite originale de David Mitchell (suite à l'excellente chronique de Zomver ici même), je voulais savoir si quelqu'un ici avait eu l'opportunité de comparer les deux (livre et film)

		Citation : Sur le moment, je ne vois pas bien ce que cette série B a de plus tarantinesque qu'une autre...

Quelques séquences ici ou là, comme de donner la dynamite à un zombie, d'allumer sa cigarette sur la tête d'un autre, etc.

Je n'avais pas été sensibles à ces séquences : je ne m'en souvenais déjà plus !