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Sujet proposé le 03/01/2013 à 13h29 par Jim |
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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15/07/2013 à 20h19
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Suite au conseil de Jim, j'ai vu avant-hier Les Enfants du maïs, d'après la nouvelle éponyme de Stephen King, qui s'avéra une assez bonne surprise pour moi aussi. Bien sûr, on reste assez loin du texte original – qui compte selon moi parmi les meilleurs de l'auteur – et notamment dans la conclusion du récit, mais l'ensemble est bien mené et les diverses zones d'ombre laissées dans la nouvelle se trouvent ici éclairées d'une manière somme toute intelligente : en fait, c'est presque un complément du matériau original... En filigrane, une petite dénonciation du fanatisme religieux et des diverses manipulations que permet celui-ci complète le tout mais en sachant garder une certaine retenue somme toute assez bienvenue. J'ai apprécié la réalisation brute de décoffrage dans le sens où, d'une part, la production semble avoir bénéficié de peu de moyens et, d'autre part, la plupart des scènes se déroulent de jour en évitant ainsi la facilité de l'obscurité pour induire un sentiment de peur en fin de compte plutôt artificiel : sous bien des aspects, l'horreur de la situation des protagonistes se trouve d'autant mieux soulignée que tout leur arrive en plein soleil – sauf, encore une fois, lors de la conclusion...
En bref, un film assez surprenant et au final plutôt recommandable, au moins par curiosité.
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« Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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dernière édition : 15/07/2013 à 20h21
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17/08/2005
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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22/07/2013 à 16h41
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Vu itou.
Quand j’aborde ce genre de blockbusters, j’attends avant tout du spectaculaire visuel, puis j’espère le traitement de l’histoire et des personnages ne soit pas trop faiblard.
Ici, j’ai été satisfait sur le premier point (la plupart du temps) et pas du tout sur le second (même si j’ai vu pire…)
Du côté du négatif :
_ un duo héros/héroïne entre fadeur et caricature ;
_ des répliques trop souvent bateaux ou superflues ( exemple combinant ces deux défauts pour le pire : « Primo : ne me touchez plus jamais ; deuzio, ne me touchez plus jamais.. » alors que le jeu de corps de l’acteur valait tous les discours) ;
_ un manque d’obstacles : trop facile, la « dérive » entre deux pilotes nouvellement appariés ; trop facile aussi, la découverte des nature et objectifs des kaïjus ;
_ des scientifiques farfelus que je n’ai pas trouvé très drôles ;
_ un ultime affrontement bien terne, qui pâtit beaucoup de la comparaison avec le précédent.
Du côté du positif :
_ les deux premiers combats, le second (à Hong-Kong) plus particulièrement, impressionnants et très lisibles ;
_ le choix de situer ces combats dans les vagues, la pluie, la nuit… : ça donne plus de matière à l’image et atténue les limites des CGI ;
_ le flashback à Tokyo : le seul moment où la peur du civil face au kaïju se fait prégnante (à Hong-Kong, le comique fait diversion…), avec une jeune actrice au jeu poignant ;
_ Idris Elba : si son personnage n’est pas merveilleusement écrit, j’ai trouvé à l’acteur beaucoup de charisme.
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