En 2013, on veut des films vachement balèzes !

		Citation : le personnage joué par Halle Berry (qu’au demeurant, je trouvai très jolie dans ce film-ci).

Elle est très jolie en effet, mais ce n'est pas Halle Berry ! C'est une actrice qui s'appelle Paula Patton.

		Citation : J'ai hélas perdu, dans le bruit régnant chez moi, les toutes dernières répliques, dans la voiture

La nana dit au personnage principal ce que lui même lui avait dit plus tôt dans le film : "Et si vous deviez dire à une personne la chose la plus importante du monde tout en sachant qu’elle ne vous croira pas... Que feriez vous ?", et lui répond ce qu'elle avait répondu : "J’essayerai."

Films vus récemment à la télé :



Looper (2012) : un très bon mélange de policier et de science-fiction, avec de bonnes idées (la version future d'un personnage qui tombe petit à petit en morceaux quand sa version présente se fait torturer).



Splice (2009) : j'ai beaucoup aimé ce film du réalisateur de Cube, qui fait parfois penser à du David Cronenberg.



Fahrenheit 451 (1966) : j'ai revu avec plaisir ce classique de François Truffaut, et je suis frappé de voir (je n'ai pas lu le roman, honte sur moi !) à quel point c'est visionnaire ! L'abrutissement des gens par la télévision (la femme du personnage principal regarde des programmes proches de la "télé-réalité" actuelle), les livres ne sont pas brûlés concrètement, mais symboliquement car reniés par les jeunes générations qui préfèrent désormais l'image.

Vus récemment à la télé, les nanars :



One-Eyed Monster (2008) : une équipe de tournage d'un film pornographique est décimée par une entité extraterrestre qui a pris le contrôle.... du pénis de Ron Jeremy (acteur mythique du X des années 80). C'est une comédie horrifique, mais ça ne fait pas peur, et l'humour est plutôt lourdingue.



Nazis at the Center of the Earth (2012) : bon ben tout est dans le titre... en Antarctique, une expédition de scientifiques (californiens surement vu qu'ils ressemblent à des gravures de mode) doit survivre face à des nazis qui vivent au centre de la Terre depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est tellement n'importe quoi et mauvais que ça en devient sympa à regarder (le syndrome Ed Wood sûrement), et puis le MechaHitler vaut son pesant de cacahuètes (périmées).

		lacroute : Le complot n'est vraiment déjoué qu'à l'extrême bout du long métrage quand le véhicule de l’héroïne, bourré d'explosifs, saute dans le fleuve et explose, épargnant le ferry; Barry Hall était à bord et échappe à la noyade, ce qui n'est pas le cas du héros bloqué dans l'habitacle..! Mais comme un double de lui existe, elle le retrouve aussitôt dans sa version "4 jours plus tôt"

Je ne m’attendais pas à ça : j’avais imaginé qu’un des deux n’en réchappe (vraiment) pas, que leur amour naissant se fracasse sur la cruauté du Destin, un schéma aussi vieux que la forme romanesque.

Je ne suis pas contre le happy end en soi : je n’ai pas d’intérêt à voir périr dans d’atroces souffrances des personnages sympathiques ^^ ; mais je n’aime les happy ends forcés.

		lacroute : Concernant l'argumentaire pseudo-scientifique soutenant le voyage dans le temps, il semblait cohérent et plausible. Mais le tout est exposé si vite et si pleinement qu'y déceler une faille est impossible avant que le film ne nous entraine vers autre chose..!

Il y a de ça, oui. Pour ceux qui eux le raisonnement scientifique suffisamment vif, ça peut bloquer ; mais pour ceux qui auraient besoin d’un peu plus de temps de recul et de réflexion (j’en suis…), cette méthode permet de passer au-dessus des incohérences.
Et c’est de bonne guerre ; après tout, le cinéma est avant tout un art du mensonge…

		LaurentD : Elle est très jolie en effet, mais ce n'est pas Halle Berry ! C'est une actrice qui s'appelle Paula Patton.

o_O

Alors là je tombe des nues !

Quand je repense à ce film, c’est toujours Halle Berry que je visualise
(c’est grave, docteur ? ^^)

Paula Patton, je vois qui c’est, pourtant : la grande fille athlétique en robe du soir dans M.I.4 et la femme du héros dans Mirrors version Aja (dans lequel je trouvai qu’elle jouait fort mal…)

		LaurentD : Looper (2012) […](la version future d'un personnage qui tombe petit à petit en morceaux quand sa version présente se fait torturer).

Une belle idée, oui. Pour une scène saisissante.

		LaurentD : Splice (2009) : j'ai beaucoup aimé ce film du réalisateur de Cube, qui fait parfois penser à du David Cronenberg.

C’est bizarre, j’ai vu tous les films de ce réalisateur alors même que je n’en ai jamais trouvé un seul vraiment convaincant (j'ai un peu le même problème avec Guillermo del Toro…)

J’ai juste aimé les trois quarts de Cypher et la moitié de Nothing ;
Splice, je l’ai trouvé trop fade au regard de son sujet.

		Jim : Revu ce dimanche le Total Recall de Paul Verhoeven. Je suppose que je l’ai plus apprécié qu’à la première vision, mais le film ne m’emballe toujours pas. Dans la première partie (terrienne), j’avais du mal à voir autre chose qu’un simple d’action formaté pour Schwarzenegger déplacé dans un décor SF vaguement exotique et particulièrement cheap. [...]

J'ai toujours trouvé les décors de ce film bien peu convaincants moi aussi, même à l'époque de sa sortie.

Merci, LaurentD, pour ce bout du bout, enfin révélé, de "déjà-vu"..!

Une interview intéressante de Paul Vervoeven dans le Nouvel Obs'. Décidément, il se fait trop rare...

Vu Riddick de David Twohy.

La bande-annonce annonçait un retour à la situation du premier film de la saga (jeu du chat et de la souris avec des chasseurs de primes puis alliance contre prédateurs autochtones), avec plus de moyens pour les visuels, et promettait un actionner aux accents barbares.
Et, en effet, les affrontements du héros avec les terribles « serpents » (bien belles créatures, trouvai-je) m’ont agréablement évoqué une heroic-fantasy à la Conan.
Vin Diesel est manifestement très à l’aise dans son rôle et les vingt-cinq premières minutes, où il est seul face aux dangers d’un environnement étranger (en mode Man vs Wild…), m’ont beaucoup plu.

Hélas, dès que d’autres humains posent les pieds sur la planète, c’est la catastrophe : l’écriture des personnages est lourdingue, terriblement adolescente, les dialogues affligeants et le jeu des acteurs, m’a-t-il semblé, très limité.

Ainsi plombé, malgré une dernière belle scène d’action, le film est fichu.

Jamais été fan de Riddick, perso : le premier m'a semblé juste mauvais et ne m'a du coup pas donné envie de voir la suite – j'ai raté quelque chose ?

		Citation : JIMLa bande-annonce annonçait un retour à la situation du premier film de la saga

Je confirme, on est beaucoup plus proche de Pitch Black que des Chronicles. Dommage, car le 2 montre de bien belles images, en particulier l'univers quasi gothique des Necromongers qui n'est pas sans évoquer une certaine familiarité avec l'environnement de Warhammer 40k.