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Sujet proposé le 03/01/2013 à 13h29 par Jim |
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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04/10/2013 à 23h52
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| | | | | | Citation :
s'il ne s'agit pas de grands films |
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Mad Max 1 et 2 sont considérés comme des classiques par les critiques, par beaucoup de réalisateurs (Mad Max 2 est le film préféré de Joss Whedon) et plusieurs générations de fans. Je suis étonné qu'ils soient ici considérés comme des séries Z, alors qu'au contraire ce sont des chef d'oeuvres, surtout le 2 qui est un western futuriste tout en atmosphère et en action qui a inspiré énormément de films, de BD, de mangas... le scénario est simple mais efficace et universel, la réalisation est absolument parfaite, digne d'un Sam Peckinpah ou d'un Sergio Leone, le montage parfaitement rythmé, la photographie de Dean Semler magnifie les paysages désertiques australiens, la musique est épique, Mel Gibson est charismatique. C'est un exercice de cinéma pur, comme l'étaient les slapsticks de l'époque du cinéma muet. Le plus important dans un film est sa réalisation, le sens du cadrage, de la mise en scène et non pas un scénario extrêmement complexe. C'est le style, non le sujet, qui fait les grands films.
On peut ne pas l'aimer, tous les goûts sont dans la nature, mais Mad Max 2 est un grand film qui a rencontré un très grand succès public et critique et a influencé énormément d'autres œuvres, ce qui caractérise en général un chef d'oeuvre.
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"Le dormeur doit se réveiller."
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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05/10/2013 à 01h38
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J'avais lu cette critique très intéressante et bien ficelée du premier opus avant de me plonger dans le film. Je n'ai pas fait pourtant l'effort de passer la première demi-heure qui m'a ennuyé, carrément barbé voire même irrité entre les jacassements stériles du conducteur fou, les réparties stupides, même pas drôles et mêmes pas vraiment féroces entre les motards, leur risible posture, le peu d'intelligence qu'on leur prêtre dès le début (ne faisant qu’amoindrir l’intérêt que représente leur vengeance), les bruitages fatigants des moteurs et des courses poursuites, ou encore Gibson qui joue le héros avec une langueur proche de celle de Nicolas Winding Refn récemment dans Drive. Je n'aurai même pas eu la surprise des excès de violence, j'ai tué le film en lisant la chronique avant. Alors que j'étais clairement dans l'attente d'un chef d’œuvre, mon ressenti pour le bon tiers du film était bel et bien celui de me trouver devant une série Z. Le montage n'est pas "parfaitement rythmé", j'étais quand même à un niveau élevé de mon curseur d'ennui, flûte et reflute. Je suis pourtant à peu près d'accord qu'un scénario "se doit d'être simple mais efficace et universel" par contre je suis moins sûr que le cinéma nihiliste me plaise beaucoup, ou alors faut frapper très fort comme un Fight Club.
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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05/10/2013 à 17h35
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| | | | | | Gui :
Cette fronde anti-Mad Max m'étonne |
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Deux gus qui n’ont même pas vu l’intégralité du premier film… :
elle est bien légère, la fronde ! ^^
| | | | | | LaurentD :
Mad Max 1 et 2 […] Je suis étonné qu'ils soient ici considérés comme des séries Z |
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« ici considérés » peut laisser à penser que c’est l’avis majoritaire des CSFeux, ce qu’il serait hasardeux d’avancer, tout de même ! ^^
(d’autant que Gui dit voir dans le 1 "une œuvre d’anticipation très réussie" et lacroute trouver le 3 "pas si pire"…)
Concernant le deuxième film, si je pense qu’il penche vers la série Z (ce qu’il n’est pas à proprement parler : pas assez fauché), c’est par son imagerie d’"exploitation movie" bourrin, au mauvais goût assumé, aux personnages grotesques.
(et je ne dédaigne pas les séries Z : par exemple, j’ai beaucoup aimé Reanimator qui, pour le coup, en est vraiment une…)
Je retenterai le premier film, à l’occasion ; car en dehors du fait d’avoir été déçu et d’en avoir interrompu le visionnage, je ne m’en rappelle vraiment rien !
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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06/10/2013 à 02h36
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| | | | | | Citation :
(et je ne dédaigne pas les séries Z : par exemple, j’ai beaucoup aimé Reanimator qui, pour le coup, en est vraiment une…) |
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Ah dans ce cas, il faut faire la différence entre série B et série Z (y a souvent un amalgame) : une série B est un film d'exploitation à petit budget, mais qui peut être excellent (les films de Romero, de Carpenter, Reanimator, les premiers Peter Jackson par exemple), alors qu'une série Z est une série B complètement ratée et sans aucune qualité (des films de Ed Wood aux direct to video qu'on voit sur la TNT genre Mega Shark vs. Crocosaurus).
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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06/10/2013 à 03h09
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| | | | | | Citation :
Le montage n'est pas "parfaitement rythmé", j'étais quand même à un niveau élevé de mon curseur d'ennui, flûte et reflute. |
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Je parlais du 2 en fait, où l'action va quasiment non stop du début à la fin, et qui en général est considéré comme le plus abouti. Pour Mad Max 1, c'est vrai qu'il y a des égarements dans le scénario (d'ailleurs entre le 1 et le 2, George Miller est allé prendre des cours de scénario aux Etats Unis), l'action principale (le meurtre de sa femme et de son bébé puis la vengeance) ne commençant finalement qu'une demi-heure avant la fin. Mais ses imperfections ne lui enlèvent pas son charme et sa folie, sans oublier que les films australiens ont leurs caractéristiques propres, assez éloignées du style Hollywoodien. Il faut voir un film intégralement pour pouvoir se faire un avis, surtout celui là car tout se passe à la fin (si j'avais abandonné Fight Club au bout d'une demi heure, je serai passé à côté d'une grosse claque cinématographique). Et puis il faut le voir en V.O. (comme tous les films d'ailleurs), on peut pas reprocher à un film d'avoir des doublages français pourris.
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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06/10/2013 à 08h55
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| | | | | | LaurentD :
Ah dans ce cas, il faut faire la différence entre série B et série Z (y a souvent un amalgame) : une série B est un film d'exploitation à petit budget, mais qui peut être excellent [...], alors qu'une série Z est une série B complètement ratée et sans aucune qualité [...]. |
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Dans mon esprit, une série Z était une série B particulièrement fauchée, avec des ambitions artistiques encore revues à la baisse et un usage plus appuyé à des joyeusetés d'exploitation telles qu'effets spéciaux cheap, nudité gratuite, acteurs cabots, etc.
Une production qui cumule beaucoup d'handicap et qui aboutit souvent à un fort mauvais résultat ; mais pas toujours...
S'il y a un ouvrage de référence qui donne une définition officielle de la série Z, ça m"intéresse.
Je cite ici celle, non officielle, de Nanarland, qui rejoint la tienne :
" La série Z est le parent pauvre de la série B, qui est elle-même le parent pauvre du grand cinéma. Si le budget d'une série B est modeste, celui d'une série Z est indigent. Le terme de série Z étant employé la plupart du temps pour qualifier négativement une série B jugée particulièrement médiocre et fauchée, il est généralement synonyme de grande pauvreté artistique. Ed Wood est le symbole du cinéaste de série Z. Il est à noter que le terme n'a rien d'officiel : si certains peuvent revendiquer, ou du moins accepter, l'étiquette d'auteurs ou d'acteurs de série B, nul ne se vantera jamais de faire de la série Z, sauf éventuellement les auteurs de parodies (ou "nanars volontaires") telles que peut en produire Troma."
| | | | | | LaurentD :
Il faut voir un film intégralement pour pouvoir se faire un avis |
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Il faut voir un film intégralement pour se faire un avis intégral...^^
Je veux dire par là que quand on voit une moitié de film et qu'on la juge désastreuse, on peut trouver que la suite relève le niveau de l'ensemble mais cela n'invalide pas pour autant tous les défauts que l'on peut trouver à sa première partie.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 06/10/2013 à 08h59
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