En 2013, on veut des films vachement balèzes !

En tant que cinéphile je regarde toujours un film de la première à la dernière seconde, même s'il ne me plait pas. Et je pense que la fin d'un film est essentielle, car si un film à un bon début et une fin ratée, ça laisse un mauvais sentiment, alors que si le début est longuet et que la fin est excellente, ça donne une impression de progression et d'accomplissement. Comme disait Hitchcock, "Mieux vaut partir d'un cliché que d'y arriver". Pour les Mad Max, je pense que pour les apprécier il faut aimer les westerns. Si on est hermétique à ce genre, on a peu de chances de les aimer. Bon je vais arrêter avec Mad Max, ça doit soûler tout le monde ^^

Dernier film vu au cinéma : Blue Jasmine mais c'est pas de la SF donc je ne vais pas épiloguer (j'ai adoré, un trés grand Woody Allen)
Avant dernier : Elysium, malgré tous les avis négatifs des critiques et autres, j'ai apprécié ce film. Il n'est pas du niveau de District 9, car il a remplacé l'humour de celui-ci par un peu de guimauve, mais le style viscéral et nerveux est toujours là, la métaphore politique et sociale aussi, ainsi que le visuel cradingue, mélange de crasse, d'organique et de mécanique (et l'influence de Halo est toujours aussi présente, jeu que Neill Blomkamp devait adapter en film avant que le projet ne tombe à l'eau (<< jeu de mot subtil)).

		Citation : Dernier film vu au cinéma : Blue Jasmine mais c'est pas de la SF donc je ne vais pas épiloguer (j'ai adoré, un trés grand Woody Allen)

Cate Blanchett y est excellente. Quand elle déballe ses états d'âme aux deux gamins dans le snack, elle est à mourir de rire. Les dernières répliques entre les deux sœurs avant la fin sont saisissantes.

		LaurentD : [...] je pense que la fin d'un film est essentielle

+10

		LaurentD : [...] si un film à un bon début et une fin ratée, ça laisse un mauvais sentiment [...]

Une calamité que j'ai trop souvent rencontrée ces derniers mois, hélas... :-(

		LaurentD : Dernier film vu au cinéma :

Moins distingué que du Woody Allen, ma dernière séance était pour White house down de Roland Emmerich. Pas de la SF non plus (mon année SF en salle a débuté par Oblivion et s'est conclue par Riddick : je crois que ça m'a bien échaudé...) mais pas du réalisme social pour autant. ^^

Un vrai voyage dans le temps, celui des blockbusters des années 90.
Crétin mais divertissant (et ça faisait trop longtemps que je n’avais revu James Woods sur grand écran…)

Ce qui m’a le plus amusé, c’est d’avoir lu des commentaires sur le Toile du genre : "LOL. La course poursuite autour de la fontaine… j’y crois pas…" et de voir quelques jours après, au JT, des policiers washingtoniens courser une automobiliste autour d’une fontaine, non loin de là…^^

		Jim : Deux gus qui n’ont même pas vu l’intégralité du premier film… : elle est bien légère, la fronde ! ^^

Deux avis et deux lapidations : pour moi, ça ressemble à un début de fronde au moins... Et puis personne n'est intervenu dans les jours suivants pour défendre ces films, ce qui tend à faire penser que l'avis est généralisé – je me devais donc d'intervenir ! ^^

Tiens, Jim, puisque je t'ai sous la main : je regarde en ce moment Les Maîtres de l'horreur, une série TV de 2005 très axée fantastique, et un peu moins SF ou polar, qui propose des segments plutôt réussis dans l'ensemble – chaque épisode est un récit indépendant en fait, et souvent l'adaptation d'une nouvelle – dont certains sont réalisés par des grands noms du genre, comme Dario Argento, John Landis, Joe Dante, Stuart Gordon ou John Carpenter. Puisque j'ai cru comprendre que tu ne visites pas le topique des séries, je me suis dit qu'il valait mieux que j'en parle ici...

		Gui : Les Maîtres de l'horreur [...] Puisque j'ai cru comprendre que tu ne visites pas le topique des séries, je me suis dit qu'il valait mieux que j'en parle ici...

Merci de ton attention, Gui.

J'ai vu sept ou huit épisodes de cette série (sur les deux saisons).

J'ai aimé le premier Carpenter, le Dante (anti-Bush), et n'ai pas trouvé mauvais le Gordon (d'après Lovecraft) et le second Argento (même s'il semblait bien peu personnel - quoique Dario soit végétarien...).

Je n'ai pas aimé le McKee (avec, encore une fois chez ce réalisateur, Angela Bettis en jeune femme dérangée) et trouvé très mauvais le second Carpenter :-[

J'ai détesté le Hooper
(voilà ce qu'en disait Lucius Shepard : "Oh, man. Pee Yew. Just watched Masters of Horror fuck up a Richard Matherson classic -- the villlains were Richard Christian Matheson and Tobe Hooper. What an utter perversion."

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Vu Prisoners, film américain du québécois Denis Villeneuve.

Dommage que la multiplication de facilités scénaristiques tendent à rapprocher, in fine, l'intrigue de ce thriller classieux d'un épisode d'Esprits criminels...
Car par ailleurs, il ne manque pas de qualités : celles reprises dans la plupart des critiques, à savoir la force de conviction de ses interprètes (Gyllenhaal et Jackman en tête) et une bien belle photographie (œuvre du réputé Roger Deakins).
J'ai trouvé l'ambiance et plusieurs scènes très prenantes
(la course aux urgences, vers la fin, j'étais à fond dedans - bon, j'imagine qu'être assis dans les premiers rangs devait aider... ^^).

+1 pour prisoners
en plus comme j'ai pas la télé , pas de comapraison possible avec les séries ^^

+1 aussi pour Prisoners. J'avais le teint un peu livide à la sortie du film... C'est très prenant.

Week End nettoyage de Hard Drive, vu Star Trek into ze darkness et Pacific Rim

Agréablement surpris par le Star Trek: je ne suis pas un de ces trekkies pur jus, mais j'avoue une certaine affection pour les vieux épisodes datant des 60s à l'époque ou la bedaine de Shatner ne débordait pas de son beau pyjama jaune. Le scénar est très mince, mais les effets spéciaux sont sympas, la fidelité à l'esprit de la série respectée et les relations torrides Spock-Ohura carrément galactiques! Bref, un bon moment.

Par contre Pacific Rim est bien placé dans le challenge de GDC de l'année: je ne pensais pas qu'il était possible d'atteindre le niveau de vacuité de Independance Day, I stand corrected.
Scénar ticket de métro, dialogues (du moins en VO) proches de Pif gadget (pas glop), personnages creux dignes de Marc Dorcel (les jolies filles en moins) et effet spéciaux à la hauteur d'un film des 70s. Bref le rejeton (in) attendu de Independance Day et Godzilla (le remake GDC avec Matt Broderick et Jean Reno, et la BS du salopiot qui braille sur une mauvaise cover de Kashmir), une vraie bouze galactique qui m'a d'autant plus fait apprecier le film non SF que j'ai maté dans la foulée, The Way, way back.

Réalisé par : Ole Bornedal
Avec : Jeffrey Dean Morgan
, Kyra Sedgwick
, Natasha Calis

Durée :
1h35min
Pays de production :
Etats-Unis
Année de production : 2012
Titre original : The Possession

Synopsis
Clyde et Stephanie Brenek ne voient pas de raison de s’inquiéter lorsque leur fille cadette Em devient étrangement obsédée par un petit coffre en bois acheté lors d’un vide grenier. Mais rapidement, son comportement devient de plus en plus agressif et le couple suspecte la présence d’une force malveillante autour d’eux. Ils découvrent alors que la boîte fut créée afin de contenir un Dibbuk, un esprit qui habite et dévore finalement son hôte humain.
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Soit disant tiré d'une histoire vraie , ce film n'apporte pas grand chose au genre ..genre l'Exorciste...
La seule scène qui m'a fait sursauter c'est quand la fille plante sa fourchette dans la main de son père....et que lui dit celui-ci : ?" Va dans ta chambre"!!....
Les meubles cassés , les papillons de nuit , les scènes d'exorcisme , nan , du déjà déjà vu ...

En tous cas, l'affiche est sympa...