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Sujet proposé le 03/01/2013 à 13h29 par Jim |
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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19/01/2013 à 02h01
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C'est bien ce que je pensais mais on en a vu tellement ^^
| | | | | | Citation :
c'est du second degré of course... mais j'avoue honteusement aimer ce film. |
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Ah, bin moi aussi, mais j'avais pas honte jusqu'à aujourd'hui ^^
En fait, ce film est un mixte film de guerre et de sf. Les Usa sont en position de puissance. Le film met en place un scénario angoissant dans lequel l'assurance de la supériorité notamment militaire est mise à mal selon deux principes : le premier, qui a origine au vietnam : celui de la perte de la maîtrise de l'information, dirions-nous, de la maîtrise de son environnement : c'est la luxuriance sylvestre qui empêche la lecture des signes par leur surabondance même. La chose est redoublée par la capacité de l'ennemi à utiliser une quasi invisibilité. La seconde est de se retrouver face à un ennemi qui, à l'inverse de ce qui est en réalité, possèderait une nette supériorité technologique.
Une fois ceci posé, le Héros a pour fonction de dégonfler la bulle d'angoisse suscitée. D'un côté, il reéquilibre la question de la supériorité informative en devenant lui aussi invisible. D'un autre côté, il abandonne une technologie qui n'a plus d'utilité et fait un retour à un stade quasi-primitif où sa première arme va être, plus que les moyens, les ruses de l'intelligence allié à la force physique brute.
On notera que si l'invisibilité schwarzenegerrienne est proposé au héros par hasard (même s'il a l' "intelligence" de la reconnaître) elle consiste en un "revêtement" de la matière la plus vile, la plus bassement naturelle : la boue. Sorte de baptême archaïque(1), dont la fonction ici n'est pas, comme Robinson, celui d'un retour à l'origine quasi-foetale, mais de se dévêtir de toute prothèse pour revêtir cette "seconde peau" qui, anti-technologique, s'avère, et comme par magie, invisible à la technologie même...
(1) Adama : « Nous créâmes l'homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable »
AHAHHAAHA !! Je rigolais aussi... et j'ai grand besoin d'aller dormir je crois ^^
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C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 19/01/2013 à 02h10
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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19/01/2013 à 14h12
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J'ai trouvé The Mist assez cheap sur le plan des effets spéciaux, non sur leur réalisation à proprement parler, qui était plutôt honorable, mais sur les designs des bestioles que j'ai trouvé plus que convenu : la novella originale de King m'avait semblé bien plus imaginative, notamment en adoptant ce procédé lovecraftien qui consiste à conserver les descriptions au minimum pour faire jouer l'imagination du spectateur – j'ai trouvé que ce film en montrait trop en quelque sorte... La fin, par contre, est assez succulente et se montre bien plus réussie que le texte de départ qui, lui, donnait l'assez nette impression que l'auteur s'est montré un peu feignant.
Ah, oui, Predator, pas un bon film mais un film culte à n'en pas douter : je le revois toujours avec un plaisir décomplexé, comme on dit maintenant. Sa suite vaut le coup d'œil aussi, rien que parce-qu'elle sait s'aventurer sur un chemin radicalement différent de celui du premier opus.
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« Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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28/01/2013 à 17h44
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| | | | | | Citation :
Ah, bin moi aussi, mais j'avais pas honte jusqu'à aujourd'hui ^^
En fait, ce film est un mixte film de guerre et de sf. Les Usa sont en position de puissance. Le film met en place un scénario angoissant dans lequel l'assurance de la supériorité notamment militaire est mise à mal selon deux principes : le premier, qui a origine au vietnam : celui de la perte de la maîtrise de l'information, dirions-nous, de la maîtrise de son environnement : c'est la luxuriance sylvestre qui empêche la lecture des signes par leur surabondance même. La chose est redoublée par la capacité de l'ennemi à utiliser une quasi invisibilité. La seconde est de se retrouver face à un ennemi qui, à l'inverse de ce qui est en réalité, possèderait une nette supériorité technologique.
Une fois ceci posé, le Héros a pour fonction de dégonfler la bulle d'angoisse suscitée. D'un côté, il reéquilibre la question de la supériorité informative en devenant lui aussi invisible. D'un autre côté, il abandonne une technologie qui n'a plus d'utilité et fait un retour à un stade quasi-primitif où sa première arme va être, plus que les moyens, les ruses de l'intelligence allié à la force physique brute.
On notera que si l'invisibilité schwarzenegerrienne est proposé au héros par hasard (même s'il a l' "intelligence" de la reconnaître) elle consiste en un "revêtement" de la matière la plus vile, la plus bassement naturelle : la boue. Sorte de baptême archaïque(1), dont la fonction ici n'est pas, comme Robinson, celui d'un retour à l'origine quasi-foetale, mais de se dévêtir de toute prothèse pour revêtir cette "seconde peau" qui, anti-technologique, s'avère, et comme par magie, invisible à la technologie même...
(1) Adama : « Nous créâmes l'homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable »
AHAHHAAHA !! Je rigolais aussi... et j'ai grand besoin d'aller dormir je crois ^^
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Je reviens d'une semaine à la montagne...
Excellent, très finnement analysé. Il faut que je revoie tout ça !
Jusqu'ici, je voyais l'épisode de la boue comme l'acceptation de la corruption de l'âme humaine, même si c'est effectivement par hasard que Dutch découvre ce courant de pensée, par la suite, il l'embrasse complètement et parvient alors à surpasser son adversaire.... pour un temps seulement. Les pouvoirs du malin ne sont qu'illusion.
Son âme est alors purifiée quand il retombe dans l'eau, et même si c'est à ce moment qu'il souffre le plus, c'est en tant que créature créée à l'image de Dieu qu'il parvient à terrasser le Predator (le démon).
On pourrait également parler de la position de la femme, qui prend une grande place dans le film...
Etre hautement supersticieux à qui ont refuse l'accès au débat (on lui refuse une arme).
Ou encore la position ultra polémique sur le massacre des indiens d'amérique du nord... qui auraient choisi leur destin.
Le nombre de portes ouvertes par ce film est immense... comme souvent dans les oeuvres de John McTiernan.
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“Governments, if they endure, always tend increasingly toward aristocratic forms. No government in history has been known to evade this pattern" F.H.
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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28/01/2013 à 18h04
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| | | | | | Citation :
Son âme est alors purifiée quand il retombe dans l'eau, et même si c'est à ce moment qu'il souffre le plus |
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Je n'avais pas pensé à ce passage. Par contre, je maintiens ma version pour la boue. Je crois qu'il arrive après que le héros tombe d'une chute d'eau ? La chute dans l'eau est un incontournable et est toujours lié à la mort réelle ou crainte - outre la symbolique de la chute, on a celui de la disparition corps et âme, la victime pouvant totalement disparaître. Deux exemples : celui de Tintin dans Le temple du Soleil où la chute engendre la crainte dramatique de la mort du héros. On pourra la rapprocher de la mort de Sherlock Holmes - qui reviendra presque malgré lui, et donc où il y a renaissance.
La renaissance Dutchienne est ici celle du retour à un état de nature, un état primitif ou originel. Ceci est souligné à la fois par l'homme-fait-de-boue et par l'aspect de mimétisme du héros qui, immobile et glauque (de couleur j'entends) semble être une branche parmi les branches.
http://image.toutlecine.com/photos/p/r/e/predator-1987-04-g.jpg
Hum... Mais il faudrait tout un thread pour analyser un film d'une telle profondeur... ^^
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C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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29/01/2013 à 10h04
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| | | | | | Citation :
ignare que je suis. |
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Ici on dit plutôt IgnarD
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Vu The Bourne Legacy. Pas de Matt Damon, mais c'est pas mal du tout. Je ne reconnais plus le style Ludlum (j'adore ce nom, on dirait une bestiole de Valerian!), par contre cela prend quelques accents SF interessants: des pillules vertes pour être plus fort, des pillules bleues pour être plus intelligent...
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C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases...
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