En deux-mille-onze, il regarde encore des films, le gonze...

		Gui : - vu la mode des films de super héros, [etc.] - vu qu'il s'agit de cinéma, et d'animation qui plus est, [etc.]

Ok sur ces deux premiers points.

		Gui : - vu que quand un réalisateur adapte l'œuvre de départ telle quelle on lui reproche de ne pas prendre de risques et de ne pas s'approprier le matériau initial pour mieux le réinterpréter, [etc.]

Mon goût va aux adaptations fidèles (mais pas maniaques).
(Par exemple, j'ai trouvé Le silence des agneaux réussi tout en restant très proche du roman.)
Naturellement, certaines histoires/narrations ne peuvent certainement pas passer d'un média à l'autre sans changements considérables; mais quand ça peut coller, ça me plait bien...

		Gui : - vu que pour une fois un film de super héros choisit une thématique plutôt "mûre" ou à tout le moins originale – dans le sens où les protagonistes principaux, ici, sont des super vilains – je pense que ce film mérite une certaine indulgence de notre part, surtout tant qu'on ne l'a pas encore vu et qu'on en a rien entendu de la part de qui que ce soit qui l'aurait vu.

Ma retenue a une autre explication, plus prosaïque : mes finances du moment :-
(D'autant que d'après les premiers retours (j'ai pu en lire avant hier), le film bénéficierait d'un 3D bien pensée et gagnerait à être vu avec des lunettes...)



PS : À la revoyure..!

		Citation : Affirmer que plusieurs personnes, à travers le "vous" que tu emploies, ont dit que les Batman de Burton sont de la merde alors qu'un seul s'est exprimé de cette manière

Bin, moi j'ai lu ça comme un vouvoiement adressé, donc, à une seule personne...



Je connaissais quelqu'un qui, lorsqu'il faisait la tronche à quelqu'un, passait du tutoiement au vouvoiement... effet garanti ^^

Ben, là aussi l'effet est garanti, mais pas forcément comme il le croyait...

		LeGaidol : [...] (C'est terrible cette vague de "moi je". On ne pourrait plus tolérer une opinion différente sans jouer à la victime ?)

Pour ce qui est du "Moi Je", je te trouve assez mal placé, surtout dans ta manière de ne pas savoir te mettre à la place de tes interlocuteurs au contraire d'autres intervenants de ce topique qui, eux, ont au moins le mérite de distinguer le moment où il vaut mieux laisser tomber : c'est ça aussi, les rapports humains, et j'ai l'impression que ça t'échappe parfois, ce que je trouve dommage car ça gâte des relations qui, autrement, pourraient être plus agréables...

Mais à ta décharge, j'admets volontiers que, puisque tu ne partages pas ma vie de tous les jours, tu ne peux pas connaître les événements hors C-SF qui m'amènent depuis un certain temps à envisager de prendre mes distances vis-à-vis de cette communauté que j'aime et qui, je crois, me le rend assez bien : disons pour faire court que c'est un mal nécessaire – mais temporaire.

Jim : merci, et à bientôt !

Gui >> Cette remarque ne s'adressait pas exclusivement à toi, à moins de te considérer comme une "vague" à toi tout seul. Mais, je te concède n'avoir pas la science infuse, l'outil internet gommant la majeure partie "irl" des intervenants.
Maintenant, je te souhaite (ainsi qu'aux autres) un bon break. Au plaisir de vous relire, les uns et les autres.

Insidious, le petit dernier de James Wan qui revisite l'envoutement.
Je trouve que le réalisateur est probablement à son meilleur en revisitant des thèmes classiques de l'horreur, comme dans Dead silence. Au final, nous avons donc un très bon film sur le paranormal, entre L'exorciste et Le labyrinthe de Pan, avec comme toujours chez le bonhomme, une excellente bof.

the Myst en DVD
P! C'est la première fois qu'ils rajoutent un twist hyper vicelard comme ça à la fin ( ou mes souvenirs ne tiennent vraiment plus la route).
Du king adapté très fidèlement à part ça ..( toujours ce coté un peu cheap dans les effets spéciaux)

L échelle de Jacob un film de Adrian Lyne .Passionnant , On est parfois un peu perdu , cauchemar ou réalité , mais passionnant ,

		tj : the Myst

Déformation vidéoludique ? ;-]

		tj : ( ou mes souvenirs ne tiennent vraiment plus la route).

Si si, ils tiennent encore... ^^

		bruss : L échelle de Jacob

Je ne l'ai pas revu, depuis longtemps, mais en garde un bon souvenir.
Sans doute, le meilleur film de son auteur.

Petit bilan de visionnages en "mauvais genres" :

SF/fantastique

Mondwest : décidèment, après le consternant Looker, je ferais bien d'éviter la SF filmée par Michael Crichton... Hormis le casting de Yul Brynner, je n'y ai rien trouvé à sauver.
Morse de Thomas Alfredson : très beau film, atmosphérisque, assez émouvant, porté par deux jeunes acteurs remarquables. Dommage seulement que certains effets spéciaux soient trop grossiers (la séquence avec les chats). Malgré ça, a ama bien mérité sa flatteuse réputation.
Splice de Vincenzo Natali : le sujet permettait d'aborder d'intéressantes questions éthiques. Hélas, le film se révèle superficifiel, usant de nombreuses facilités et tourne au film de monstre convenu.
Triangle de Christopher Smith : je craignais que le souvenir de Timecrimes, sur une trame proche, m'en parasite la lecture. Et bien, pas du tout. Un supplice de Sisyphe fort efficace réhaussé d'une belle photo, lumineuse.
Wolfman de Joe Johnston : une agréable surprise, car je n'en attendais rien. Certes très classique, et extrèmement prévisible, mais avec des effets spéciaux à grand spectacle plutôt réussis, rendant bien la sauvagerie des attaques de la bête (laquelle a une gueule manisfestement calquée sur le loup-garou version Lon Chaney; ce que je préfère nettement aux têtes lupines à la mode d'aujourd'hui...)

Polar/thriller :

Esther de Jaume Collet-Serra : Comme le disait Roger Ebert : "You want a good horror film about a child from hell, you got one." Un scénario et une mise en scène bien tenus pour un suspense convaincant (seules une ou deux scènes me semblent verser dans le ridicule : la tentative de séduction et la fin alternative).
Gardiens de l'ordre de Nicolas Boukhrief : une déception. J'ai trouvé que le film ne décollait jamais et que Fred Testot était bien léger dans ce premier rôle dramatique.
Scènes de crimes de Frédéric Schoendoerffer : un mélange intéressant entre une intrigue au réalisme cru (si l'on fait exception du final, à l'orientation thriller) et de belles envolées de mise en scène. Une réussite du cinéma de genre français.
Les yeux de Julia de Guillem Morales : Intriguant au départ (la femme qui devient aveugle face au meurtrier qui ne retient pas les regards...), le film finit par tomber dans un grand-guignol assez laborieux. Dommage. Interprétation convaincante de Belén Rueda.

Le jour du châtiment ([The passion of] Darkly Noon) de Philip Ridley.
Tout frais survivant du massacre d'une communauté fondamentaliste chrétienne, un jeune homme perdu est recueilli par une séduisante jeune femme, qui le trouble bien plus qu'il ne le souhaiterait de prime abord. Quand le compagnon d'icelle revient au foyer, l'histoire prend, lentement mais sûrement, un tour tragique et halluciné.

Bonne surprise que ce petit thriller, onirique (le réalisateur le qualifie de "conte de fée pour adultes" et tient la forêt pour un personnage à part entière de l'histoire), porté par des acteurs aujourd'hui confirmés mais peu connus à l'époque (1995) : Brendan Fraser, Ashley Judd et Viggo Mortensen (dans un rôle muet).

M'a donné envie de découvrir un peu plus de l'oeuvre du réalisateur, dont le film le plus prisé semble être L'enfant miroir (The reflecting skin), visible en ligne (en vo).